Paris, 15 nov 2017 (AFP)
Des producteurs de tomates à Mayotte « ont recours à un insecticide » interdit en France, a dénoncé mercredi le préfet de l’île, qui a pris « une mesure administrative de mise sous surveillance de la commercialisation des tomates produites à Mayotte ».
Des prélèvements réalisés par les services de l’État sur des tomates vendues en bord de route, ont montré « que certains producteurs à Mayotte ont recours à un insecticide, le diméthoate, dont l’utilisation est prohibée en France pour le traitement des tomates », a indiqué la préfecture de Mayotte dans un communiqué.
« L’utilisation de ce pesticide interdit comporte des risques sanitaires importants pour la santé des consommateurs mais aussi pour celle des producteurs qui les utilisent, tout en favorisant les réseaux d’approvisionnement illégaux », ajoute le communiqué.
Par arrêté, le préfet de Mayotte a pris, à compter de mercredi et pour une durée de 150 jours, « une mesure administrative de mise sous surveillance de la commercialisation des tomates produites à Mayotte ».
« Quiconque propose des tomates à la vente, doit pouvoir justifier de l’origine et de la provenance du lot par une facture d’achat, un bon de livraison ou tout document permettant d’identifier la provenance du lot et l’établissement de production », précise la préfecture. Si ce n’est pas le cas, le retrait des légumes et leur destruction pourront être mis en oeuvre.
Des prélèvements réalisés par les services de l’État sur des tomates vendues en bord de route, ont montré « que certains producteurs à Mayotte ont recours à un insecticide, le diméthoate, dont l’utilisation est prohibée en France pour le traitement des tomates », a indiqué la préfecture de Mayotte dans un communiqué.
« L’utilisation de ce pesticide interdit comporte des risques sanitaires importants pour la santé des consommateurs mais aussi pour celle des producteurs qui les utilisent, tout en favorisant les réseaux d’approvisionnement illégaux », ajoute le communiqué.
Par arrêté, le préfet de Mayotte a pris, à compter de mercredi et pour une durée de 150 jours, « une mesure administrative de mise sous surveillance de la commercialisation des tomates produites à Mayotte ».
« Quiconque propose des tomates à la vente, doit pouvoir justifier de l’origine et de la provenance du lot par une facture d’achat, un bon de livraison ou tout document permettant d’identifier la provenance du lot et l’établissement de production », précise la préfecture. Si ce n’est pas le cas, le retrait des légumes et leur destruction pourront être mis en oeuvre.