Lagos (AFP)
Les autorités nigérianes ont lancé mercredi une campagne de vaccination dans plusieurs régions pour tenter de juguler une épidémie de méningite qui a déjà coûté la vie à 336 personnes depuis la fin 2016.
Depuis novembre 2016 et jusqu’au 3 avril 2017, le Centre national nigérian de surveillance des maladies (NCDC) a enregistré au moins 2.997 cas de cette maladie très contagieuse et 336 décès dans 16 Etats du pays, selon un nouveau bilan.
« En ce moment, les vaccinateurs sont sur le terrain dans l’Etat de Zamfara pour administrer les doses de vaccin et contenir la propagation de la maladie », a expliqué mercredi à l’AFP Lawal Bakare, du NCDC.
Selon ce responsable, au moins 500.000 doses de vaccins vont être distribuées dans les Etats les plus touchés par l’épidémie (Zamfara – nord-ouest – et les Etats voisins de Sokoto, Katsina, Kebbi et Niger), et 823.970 autres doses en provenance de Grande-Bretagne devraient être expédiées ensuite dans d’autres régions.
L’Etat de Zamfara nécessiterait environ 3 millions de doses de vaccins à lui seul, selon le NCDC.
Les épidémies de méningites ne sont pas rares au Nigeria, géant ouest-africain de 180 millions d’habitants, qui se situe sur la « ceinture de la méningite » qui court du Sénégal à l’Ethiopie. Toutefois, des tests en laboratoire ont confirmé que cette méningite est d’un nouveau type (souche C): c’est la première fois qu’elle se déclare en épidémie dans le pays.
Les enfants de 5 à 14 ans sont le groupe d’âge le plus touché et représentent environ la moitié des cas recensés, a fait savoir le 24 mars l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
La méningite est causée par différents types de bactéries, dont six peuvent causer des épidémies. Il se transmet par la toux et les éternuements, notamment dans les zones surpeuplées où existe une forte promiscuité entre les habitants.
La maladie provoque une inflammation aiguë des couches externes du cerveau et de la moelle épinière, les symptômes les plus courants étant la fièvre, les maux de tête et la raideur du cou.
En 2015, plus de 13.700 personnes avaient été infectées et plus de 1.100 étaient mortes lors d’une nouvelle flambée au Nigeria et au Niger voisin.
Depuis novembre 2016 et jusqu’au 3 avril 2017, le Centre national nigérian de surveillance des maladies (NCDC) a enregistré au moins 2.997 cas de cette maladie très contagieuse et 336 décès dans 16 Etats du pays, selon un nouveau bilan.
« En ce moment, les vaccinateurs sont sur le terrain dans l’Etat de Zamfara pour administrer les doses de vaccin et contenir la propagation de la maladie », a expliqué mercredi à l’AFP Lawal Bakare, du NCDC.
Selon ce responsable, au moins 500.000 doses de vaccins vont être distribuées dans les Etats les plus touchés par l’épidémie (Zamfara – nord-ouest – et les Etats voisins de Sokoto, Katsina, Kebbi et Niger), et 823.970 autres doses en provenance de Grande-Bretagne devraient être expédiées ensuite dans d’autres régions.
L’Etat de Zamfara nécessiterait environ 3 millions de doses de vaccins à lui seul, selon le NCDC.
Les épidémies de méningites ne sont pas rares au Nigeria, géant ouest-africain de 180 millions d’habitants, qui se situe sur la « ceinture de la méningite » qui court du Sénégal à l’Ethiopie. Toutefois, des tests en laboratoire ont confirmé que cette méningite est d’un nouveau type (souche C): c’est la première fois qu’elle se déclare en épidémie dans le pays.
Les enfants de 5 à 14 ans sont le groupe d’âge le plus touché et représentent environ la moitié des cas recensés, a fait savoir le 24 mars l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
La méningite est causée par différents types de bactéries, dont six peuvent causer des épidémies. Il se transmet par la toux et les éternuements, notamment dans les zones surpeuplées où existe une forte promiscuité entre les habitants.
La maladie provoque une inflammation aiguë des couches externes du cerveau et de la moelle épinière, les symptômes les plus courants étant la fièvre, les maux de tête et la raideur du cou.
En 2015, plus de 13.700 personnes avaient été infectées et plus de 1.100 étaient mortes lors d’une nouvelle flambée au Nigeria et au Niger voisin.