Harare, 9 oct 2017 (AFP)
Le président du Zimbabwe Robert Mugabe a privé lundi l’un de ses successeurs potentiels, Emmerson Mnangagwa, de son poste au gouvernement, au moment où la lutte pour remplacer le chef de l’Etat s’intensifie.
Le vice-président Mnangagwa, qui était ministre de la Justice, a été remplacé au gouvernement par un loyaliste du parti Zanu-PF, Happyson Bonyongwe.
Mais M. Mnangagwa demeure l’un des deux adjoints du président Mugabe comme vice-président.
Parallèlement, le ministre des Finances Patrick Chinamasa, qui était chargé de relancer une économie vacillante, a été remplacé par le ministre de l’Intérieur Ignatius Chombo.
L’annonce du remaniement ministériel a eu lieu dans le journal du soir de la télévision publique, Zimbabwe Broadcasting Corporation.
La guerre pour la succession du président Mugabe a repris il y a quelques jours avec une passe d’armes entre le vice-président Mnangagwa et la première dame Grace Mugabe autour d’une mystérieuse rumeur d’empoisonnement.
La décision du chef de l’Etat de briguer un nouveau mandat à la présidentielle de l’an prochain, malgré ses 93 ans n’y a rien changé.
Depuis son accession à la vice-présidence en 2014, Emmerson Mnangagwa, 75 ans, ex-patron des services secrets du pays, fait figure de dauphin naturel de Robert Mugabe.
Un obstacle s’est dressé sur sa route, en la personne de l’épouse du chef de l’Etat. Jusque-là célèbre pour ses goûts de luxe et ses accès de colère, Grace Mugabe a pris ces dernières années une place de choix sur la scène politique, soutenue par un groupe de jeunes militants radicaux de la Zanu-PF.
Le bras de fer entre Emmerson Mnangagwa et Grace Mugabe, tous deux favoris pour succéder à M. Mugabe, se jouait jusque-là à huis clos, il a pris la semaine dernière un tour violent.
Hospitalisé d’urgence en août en Afrique du Sud, M. Mnangagwa a affirmé qu’il avait été victime d’une tentative d’empoisonnement.
Les partisans de M. Mnangagwa affirment que leur champion a été intoxiqué à l’occasion d’une réunion politique, en mangeant une crème glacée fabriquée dans une laiterie propriété de… Grace Mugabe.
M. Mnangagwa a pris soin de ne pas reprendre ces accusations. Mais, visiblement piquée au vif, la Première dame a démenti jeudi toute responsabilité dans cette affaire.
Avant la Première dame, l’autre vice-président du pays, Phelekezela Mphoko, avait accusé son confrère Mnangagwa de vouloir « discréditer l’autorité du président Mugabe et déstabiliser le pays en proférant des mensonges ».
Le vice-président Mnangagwa, qui était ministre de la Justice, a été remplacé au gouvernement par un loyaliste du parti Zanu-PF, Happyson Bonyongwe.
Mais M. Mnangagwa demeure l’un des deux adjoints du président Mugabe comme vice-président.
Parallèlement, le ministre des Finances Patrick Chinamasa, qui était chargé de relancer une économie vacillante, a été remplacé par le ministre de l’Intérieur Ignatius Chombo.
L’annonce du remaniement ministériel a eu lieu dans le journal du soir de la télévision publique, Zimbabwe Broadcasting Corporation.
La guerre pour la succession du président Mugabe a repris il y a quelques jours avec une passe d’armes entre le vice-président Mnangagwa et la première dame Grace Mugabe autour d’une mystérieuse rumeur d’empoisonnement.
La décision du chef de l’Etat de briguer un nouveau mandat à la présidentielle de l’an prochain, malgré ses 93 ans n’y a rien changé.
Depuis son accession à la vice-présidence en 2014, Emmerson Mnangagwa, 75 ans, ex-patron des services secrets du pays, fait figure de dauphin naturel de Robert Mugabe.
Un obstacle s’est dressé sur sa route, en la personne de l’épouse du chef de l’Etat. Jusque-là célèbre pour ses goûts de luxe et ses accès de colère, Grace Mugabe a pris ces dernières années une place de choix sur la scène politique, soutenue par un groupe de jeunes militants radicaux de la Zanu-PF.
Le bras de fer entre Emmerson Mnangagwa et Grace Mugabe, tous deux favoris pour succéder à M. Mugabe, se jouait jusque-là à huis clos, il a pris la semaine dernière un tour violent.
Hospitalisé d’urgence en août en Afrique du Sud, M. Mnangagwa a affirmé qu’il avait été victime d’une tentative d’empoisonnement.
Les partisans de M. Mnangagwa affirment que leur champion a été intoxiqué à l’occasion d’une réunion politique, en mangeant une crème glacée fabriquée dans une laiterie propriété de… Grace Mugabe.
M. Mnangagwa a pris soin de ne pas reprendre ces accusations. Mais, visiblement piquée au vif, la Première dame a démenti jeudi toute responsabilité dans cette affaire.
Avant la Première dame, l’autre vice-président du pays, Phelekezela Mphoko, avait accusé son confrère Mnangagwa de vouloir « discréditer l’autorité du président Mugabe et déstabiliser le pays en proférant des mensonges ».