Tunis, 16 oct 2017 (AFP)
La marine tunisienne a retrouvé 11 dépouilles supplémentaires après la collision entre une embarcation de migrants et un navire militaire, a annoncé lundi le ministère de la Défense, portant le bilan provisoire à 19 morts, et des dizaines de disparus selon des témoins.
Huit corps avaient été repêchés et 38 personnes secourues par la marine après l’accident du 8 octobre au large de l’archipel de Kerkennah (centre-est).
Le bilan pourrait encore s’alourdir, un rescapé ayant affirmé à l’AFP qu’environ 90 personnes se trouvaient à bord du bateau qui a sombré. Le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), une ONG, estime de son côté le nombre entre “80 et 100” personnes.
Un navire militaire chargé des recherches a localisé dimanche soir ce qui restait de l’embarcation des candidats à l’émigration clandestine vers l’Italie, et “a repêché dix dépouilles”, selon le communiqué du ministère de la Défense.
Une onzième dépouille, “probablement celle d’une victime de l’accident, emportée par le courant”, a été retrouvée à 30 km de là, d’après la même source.
Des unités de la marine et un hélicoptère militaire cherchent toujours d’autres cadavres.
L’accident, qualifié de “catastrophe nationale” par le chef du gouvernement Youssef Chahed, intervient alors que le nombre de départs clandestins vers l’Italie depuis la Tunisie a connu une augmentation “assez inhabituelle” ces dernières semaines, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Selon le FTDES, plusieurs facteurs économiques, sociaux et sécuritaires sont à l’origine de cette “vague” migratoire, dont un mal-être persistant chez les jeunes Tunisiens.
Huit corps avaient été repêchés et 38 personnes secourues par la marine après l’accident du 8 octobre au large de l’archipel de Kerkennah (centre-est).
Le bilan pourrait encore s’alourdir, un rescapé ayant affirmé à l’AFP qu’environ 90 personnes se trouvaient à bord du bateau qui a sombré. Le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), une ONG, estime de son côté le nombre entre “80 et 100” personnes.
Un navire militaire chargé des recherches a localisé dimanche soir ce qui restait de l’embarcation des candidats à l’émigration clandestine vers l’Italie, et “a repêché dix dépouilles”, selon le communiqué du ministère de la Défense.
Une onzième dépouille, “probablement celle d’une victime de l’accident, emportée par le courant”, a été retrouvée à 30 km de là, d’après la même source.
Des unités de la marine et un hélicoptère militaire cherchent toujours d’autres cadavres.
L’accident, qualifié de “catastrophe nationale” par le chef du gouvernement Youssef Chahed, intervient alors que le nombre de départs clandestins vers l’Italie depuis la Tunisie a connu une augmentation “assez inhabituelle” ces dernières semaines, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Selon le FTDES, plusieurs facteurs économiques, sociaux et sécuritaires sont à l’origine de cette “vague” migratoire, dont un mal-être persistant chez les jeunes Tunisiens.