Niamey (AFP)
Le président du Niger, Mahamadou Issoufou, s’est entretenu samedi après-midi avec des syndicats des étudiants pour désamorcer la crise universitaire après la manifestation de lundi qui a fait un mort sur le campus de Niamey fermé depuis, a annoncé la radio publique.
« Nous avons rencontré le président de la république et des engagements ont été pris pour renouer le dialogue entre l’USN et le gouvernement », a affirmé à la radio Ousseïni Sambo, le secrétaire général du syndicat l’Union des scolaires nigériens (USN).
Des sanctions vont être prises à l’encontre de responsables officiels, a-t-il souligné après la rencontre avec M. Issoufou qui, a-t-il ajouté, « a donné des instructions » en vue de la réouverture du campus universitaire, « peut-être lundi ».
Une autre rencontre est prévue avec « le Premier ministre, Brigi Rafini » pour « trouver des solutions adéquates » afin de satisfaire les revendications des étudiants, dont la construction de salles de cours et le versement des bourses, a-t-il expliqué.
« Nous avons promis au président » d’agir dans « un esprit d’apaisement », a assuré Ousseïni Sambo.
Vendredi, le parquet a remis en liberté 83 manifestants arrêtés à Niamey, mais plusieurs autres responsables de syndicats d’étudiants ont été placés sous mandat de dépôt à la prison de la capitale, selon l’USN.
Un autre « engagement » obtenu à l’issue « des discussions avec le chef de l’Etat » est « la libération dans les prochains jours » de ces personnes « après avoir été entendues par la justice », a affirmé Ousseïni Sambo.
Lundi dernier, des centaines d’étudiants avaient manifesté à Niamey, paralysant la circulation à l’aide de pneus enflammés, de troncs d’arbres et de blocs de pierres, principalement sur la rive droite du fleuve Niger où se trouve l’université.
D’après un bilan officiel des manifestations rendu public mardi, 313 personnes ont été interpellées, dont 57 ont ensuite été libérées, et 109 blessées, 88 manifestants et 21 policiers.
Ce bilan a fait état du décès d’un « manifestant blessé suite à une chute », sans lien avec les « opérations de maintien de l’ordre » qui n’ont occasionné « aucune perte en vie humaine ».
Les autorités ont annoncé « l’ouverture d’une enquête » pour « déterminer les circonstances de cet accident mortel ».
L’USN a de son côté affirmé que la victime, Mala Bagalé, un étudiant en troisième année de sociologie, avait succombé après avoir été atteint par « une grenade lacrymogène ».
« Nous avons rencontré le président de la république et des engagements ont été pris pour renouer le dialogue entre l’USN et le gouvernement », a affirmé à la radio Ousseïni Sambo, le secrétaire général du syndicat l’Union des scolaires nigériens (USN).
Des sanctions vont être prises à l’encontre de responsables officiels, a-t-il souligné après la rencontre avec M. Issoufou qui, a-t-il ajouté, « a donné des instructions » en vue de la réouverture du campus universitaire, « peut-être lundi ».
Une autre rencontre est prévue avec « le Premier ministre, Brigi Rafini » pour « trouver des solutions adéquates » afin de satisfaire les revendications des étudiants, dont la construction de salles de cours et le versement des bourses, a-t-il expliqué.
« Nous avons promis au président » d’agir dans « un esprit d’apaisement », a assuré Ousseïni Sambo.
Vendredi, le parquet a remis en liberté 83 manifestants arrêtés à Niamey, mais plusieurs autres responsables de syndicats d’étudiants ont été placés sous mandat de dépôt à la prison de la capitale, selon l’USN.
Un autre « engagement » obtenu à l’issue « des discussions avec le chef de l’Etat » est « la libération dans les prochains jours » de ces personnes « après avoir été entendues par la justice », a affirmé Ousseïni Sambo.
Lundi dernier, des centaines d’étudiants avaient manifesté à Niamey, paralysant la circulation à l’aide de pneus enflammés, de troncs d’arbres et de blocs de pierres, principalement sur la rive droite du fleuve Niger où se trouve l’université.
D’après un bilan officiel des manifestations rendu public mardi, 313 personnes ont été interpellées, dont 57 ont ensuite été libérées, et 109 blessées, 88 manifestants et 21 policiers.
Ce bilan a fait état du décès d’un « manifestant blessé suite à une chute », sans lien avec les « opérations de maintien de l’ordre » qui n’ont occasionné « aucune perte en vie humaine ».
Les autorités ont annoncé « l’ouverture d’une enquête » pour « déterminer les circonstances de cet accident mortel ».
L’USN a de son côté affirmé que la victime, Mala Bagalé, un étudiant en troisième année de sociologie, avait succombé après avoir été atteint par « une grenade lacrymogène ».