Niamey, 17 mai 2017 (AFP)

L’épidémie de méningite qui sévit au Niger a tué quelque 180 personnes, dont près de la moitié d’enfants, sur plus de 3.000 malades officiellement recensés depuis janvier, a indiqué mercredi l’ONU.
La maladie a tué « 179 personnes, du 2 janvier au 7 mai, sur un cumul de 3.037 cas suspects de méningite, soit un taux de létalité de 5,9 % enregistré au Niger », indique sur son site le Bureau des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha) à Niamey.
Les enfants de 5 ans à 14 ans représentent 45 % des victimes.
Un précédent bilan onusien établi fin avril faisant état de 120 décès sur 2.102 malades de méningite enregistrés sur l’ensemble du pays.
Les villes de Niamey, Dosso (sud-ouest), Tillabéri et Tahoua (ouest), et Maradi (centre-sud) sont les zones les plus touchées, précise l’agence onusienne.
« Depuis la semaine allant du 3 au 9 avril, une tendance à la baisse du nombre de cas est observée », a ajouté l’Ocha.
A la mi-avril, le ministère de la Santé a lancé une campagne de vaccination pour circonscrire l’épidémie. Le pays dispose de médicaments pour soigner jusqu’à 25.000 malades, avait assuré le ministre nigérien de la Santé, Idi Illiassou.
Le Niger, pays très pauvre, a connu une épidémie de méningite qui avait fait 577 morts sur plus de 8.589 cas entre janvier et juin 2015, selon les autorités sanitaires.