Niamey, 3 juil 2017 (AFP)
Au moins neuf personnes ont été tuées et des dizaines d’autres enlevées au cours d’une attaque dans le sud-est du Niger par des combattants présumés de Boko Haram, ont indiqué lundi à l’AFP les autorités locales.
« L’attaque a eu lieu hier (dimanche) soir entre 22h00 et 2300 locales (21h00 et 22h00 GMT) et il y a eu neuf morts. Une trentaine ou quarantaine de femmes et enfants ont été enlevés par les assaillants », a affirmé à l’AFP, Abari El Hadj Daouda, le maire de Kabaléwa.
L’attaque a visé dimanche la localité de Ngalewa, à quelques km de la ville de Kabaléwa, située au nord de la ville Diffa, la capitale du sud-est nigérian où un attentat suicide opéré par deux femmes contre un camp de réfugiés avait fait mercredi deux morts et 11 blessés, a indiqué le maire.
« Nous nous apprêtons à nous rendre sur place pour voir ce qui s’est passé », a-t-il assuré.
Au lendemain de l’attentat-suicide de mercredi, les autorités avaient annoncé que des milliers de réfugiés et déplacés vivant dans le camp onusien de Kabaléwa allaient être transférés dans d’autres camps, loin de la frontière du Nigeria.
La région de Diffa, qui compte quelques 600.000 habitants, subit depuis 2015 des attaques du groupe islamiste nigérian Boko Haram.
Elle abrite plus de 300.000 réfugiés et déplacés, dont des milliers vivent au milieu d’une population locale déjà très pauvre, selon l’ONU qui demande à la communauté internationale d’accroître son soutien financier.
Mi-avril l’armée nigérienne a repoussé une offensive de Boko Haram, tuant une cinquantaine de ses combattants près de la localité de Gueskérou.
Depuis décembre dernier, 150 combattants nigériens de Boko Haram ont déposé les armes et se sont rendus aux autorités nigériennes, selon les autorités de Diffa.
« L’attaque a eu lieu hier (dimanche) soir entre 22h00 et 2300 locales (21h00 et 22h00 GMT) et il y a eu neuf morts. Une trentaine ou quarantaine de femmes et enfants ont été enlevés par les assaillants », a affirmé à l’AFP, Abari El Hadj Daouda, le maire de Kabaléwa.
L’attaque a visé dimanche la localité de Ngalewa, à quelques km de la ville de Kabaléwa, située au nord de la ville Diffa, la capitale du sud-est nigérian où un attentat suicide opéré par deux femmes contre un camp de réfugiés avait fait mercredi deux morts et 11 blessés, a indiqué le maire.
« Nous nous apprêtons à nous rendre sur place pour voir ce qui s’est passé », a-t-il assuré.
Au lendemain de l’attentat-suicide de mercredi, les autorités avaient annoncé que des milliers de réfugiés et déplacés vivant dans le camp onusien de Kabaléwa allaient être transférés dans d’autres camps, loin de la frontière du Nigeria.
La région de Diffa, qui compte quelques 600.000 habitants, subit depuis 2015 des attaques du groupe islamiste nigérian Boko Haram.
Elle abrite plus de 300.000 réfugiés et déplacés, dont des milliers vivent au milieu d’une population locale déjà très pauvre, selon l’ONU qui demande à la communauté internationale d’accroître son soutien financier.
Mi-avril l’armée nigérienne a repoussé une offensive de Boko Haram, tuant une cinquantaine de ses combattants près de la localité de Gueskérou.
Depuis décembre dernier, 150 combattants nigériens de Boko Haram ont déposé les armes et se sont rendus aux autorités nigériennes, selon les autorités de Diffa.