Warri (Nigeria), 18 mai 2017 (AFP)
Quatre représentants d’une entreprise de sous-traitance pétrolière nigériane ont été enlevés mardi soir avec quatre chefs de villages par des rebelles près du hub pétrolier de Warri, dans le delta du Niger (sud), a-t-on appris de sources concordantes.
Les quatre responsables nigérians travaillaient pour une société de sous-traitance locale, Elcrest Exploration and Production Nigeria Limited, opérant pour le compte de la Nigeria Petroleum Development Commission (NPDC).
“Les chefs traditionnels (…) avaient accompagné les responsables jusqu’au village d’Ureju pour voir un terrain où ils pourraient mettre en place un programme de soins gratuits parrainé par l’entreprise”, a affirmé à l’AFP un représentant des jeunes d’Ureju, Oritse Bemigo.
“Ils étaient en route entre Warri et Ureju lorsque les rebelles les ont abordés et les ont enlevés après avoir tiré plusieurs coups de feu en l’air”, a-t-il ajouté.
Selon Collins Edema, un responsable associatif local, deux médecins faisaient partie des quatre employés de la société pétrolière enlevés.
Un responsable du Département des services d’Etat (DSS, renseignements nigérians) joint par l’AFP a confirmé ces informations, affirmant que l’homme à l’initiative de l’enlèvement était déjà recherché par les forces de sécurité.
Le chef du groupe, Austin Gbagbara, est ainsi soupçonné d’être derrière “l’attaque menée contre une base policière marine à Sapele (à 40kms de Warri) qui avait entraîné la mort de quatre policiers le 8 mai 2016”, a-t-il affirmé sous couvert d’anonymat.
“D’après les informations dont nous disposons, les voyous ont déjà ouvert un canal de communication avec la société pour réclamer une rançon” en échange de la libération des otages, a-t-il ajouté.
Les attaques contre les infrastructures pétrolières et enlèvements contre rançon visant les compagnies pétrolières, menées par des groupes rebelles, étaient nombreuses dans cette région jusqu’à ce qu’un accord soit trouvé avec le gouvernement et une amnistie décrétée en 2009. A l’époque, la majorité des victimes de ces kidnappings étaient finalement libérées saines et sauves.
En 2016, la région a été le théâtre d’une résurgence de ces attaques, qui ont entraîné un manque à gagner évalué entre 50 et 100 milliards de dollars en 2016 et réduit la production d’un million de barils par jour, selon le gouvernement.
Ces groupes rebelles armés revendiquent un meilleur partage des revenus, une autonomie politique régionale ou la dépollution des site pétroliers.
Cette grande région du delta du Niger est le moteur économique du Nigeria, principal producteur pétrolier du continent africain avec l’Angola.
Les quatre responsables nigérians travaillaient pour une société de sous-traitance locale, Elcrest Exploration and Production Nigeria Limited, opérant pour le compte de la Nigeria Petroleum Development Commission (NPDC).
“Les chefs traditionnels (…) avaient accompagné les responsables jusqu’au village d’Ureju pour voir un terrain où ils pourraient mettre en place un programme de soins gratuits parrainé par l’entreprise”, a affirmé à l’AFP un représentant des jeunes d’Ureju, Oritse Bemigo.
“Ils étaient en route entre Warri et Ureju lorsque les rebelles les ont abordés et les ont enlevés après avoir tiré plusieurs coups de feu en l’air”, a-t-il ajouté.
Selon Collins Edema, un responsable associatif local, deux médecins faisaient partie des quatre employés de la société pétrolière enlevés.
Un responsable du Département des services d’Etat (DSS, renseignements nigérians) joint par l’AFP a confirmé ces informations, affirmant que l’homme à l’initiative de l’enlèvement était déjà recherché par les forces de sécurité.
Le chef du groupe, Austin Gbagbara, est ainsi soupçonné d’être derrière “l’attaque menée contre une base policière marine à Sapele (à 40kms de Warri) qui avait entraîné la mort de quatre policiers le 8 mai 2016”, a-t-il affirmé sous couvert d’anonymat.
“D’après les informations dont nous disposons, les voyous ont déjà ouvert un canal de communication avec la société pour réclamer une rançon” en échange de la libération des otages, a-t-il ajouté.
Les attaques contre les infrastructures pétrolières et enlèvements contre rançon visant les compagnies pétrolières, menées par des groupes rebelles, étaient nombreuses dans cette région jusqu’à ce qu’un accord soit trouvé avec le gouvernement et une amnistie décrétée en 2009. A l’époque, la majorité des victimes de ces kidnappings étaient finalement libérées saines et sauves.
En 2016, la région a été le théâtre d’une résurgence de ces attaques, qui ont entraîné un manque à gagner évalué entre 50 et 100 milliards de dollars en 2016 et réduit la production d’un million de barils par jour, selon le gouvernement.
Ces groupes rebelles armés revendiquent un meilleur partage des revenus, une autonomie politique régionale ou la dépollution des site pétroliers.
Cette grande région du delta du Niger est le moteur économique du Nigeria, principal producteur pétrolier du continent africain avec l’Angola.