Abuja, 31 oct 2017 (AFP)
Le président nigérian Muhammadu Buhari a annoncé mardi son intention d’élargir son gouvernement, après avoir réduit le nombre de portefeuilles ministériels dans un souci d’efficacité, à son arrivée au pouvoir il y a deux ans.
« Le Conseil exécutif fédéral resserré sera élargi pour faire participer plus de militants au niveau fédéral, avec de nouvelles idées à injecter dans le gouvernement », a déclaré le chef de l’Etat au cours d’une réunion des dirigeants de son parti, All Progressives Congress (APC).
Il a également promis qu’il étudierait les plaintes de certains membres au sujet de leur « non-inclusion dans la gestion du gouvernement ».
Aucun détail ni calendrier n’a été fixé, mais cette annonce risque de déclencher de vives spéculations au Nigeria autour d’un possible remaniement ministériel imminent.
Un remaniement pourrait s’avérer stratégique pour s’assurer du soutien des ténors de l’APC à l’approche de la présidentielle de février 2019 même si M. Buhari, 74 ans, n’a pas encore annoncé s’il comptait briguer un second mandat.
L’ancien dirigeant militaire est arrivé au pouvoir en mai 2015, mais il lui a fallu presque six mois pour nommer son équipe composée de 36 ministres, contre 42 dans l’administration précédente, afin de rationaliser le fonctionnement du gouvernement.
Buhari s’est lui-même nommé ministre du Pétrole mais a confié la gestion quotidienne de ce secteur-clé à Emmanuel Ibe Kachikwu, un ancien cadre supérieur d’ExxonMobil. Ce dernier apparait toutefois affaibli depuis qu’une lettre adressée à M. Buhari où il dénonçait la mauvaise gestion de la société pétrolière nationale a fuité dans la presse.
ola-phz/cl/jpc
« Le Conseil exécutif fédéral resserré sera élargi pour faire participer plus de militants au niveau fédéral, avec de nouvelles idées à injecter dans le gouvernement », a déclaré le chef de l’Etat au cours d’une réunion des dirigeants de son parti, All Progressives Congress (APC).
Il a également promis qu’il étudierait les plaintes de certains membres au sujet de leur « non-inclusion dans la gestion du gouvernement ».
Aucun détail ni calendrier n’a été fixé, mais cette annonce risque de déclencher de vives spéculations au Nigeria autour d’un possible remaniement ministériel imminent.
Un remaniement pourrait s’avérer stratégique pour s’assurer du soutien des ténors de l’APC à l’approche de la présidentielle de février 2019 même si M. Buhari, 74 ans, n’a pas encore annoncé s’il comptait briguer un second mandat.
L’ancien dirigeant militaire est arrivé au pouvoir en mai 2015, mais il lui a fallu presque six mois pour nommer son équipe composée de 36 ministres, contre 42 dans l’administration précédente, afin de rationaliser le fonctionnement du gouvernement.
Buhari s’est lui-même nommé ministre du Pétrole mais a confié la gestion quotidienne de ce secteur-clé à Emmanuel Ibe Kachikwu, un ancien cadre supérieur d’ExxonMobil. Ce dernier apparait toutefois affaibli depuis qu’une lettre adressée à M. Buhari où il dénonçait la mauvaise gestion de la société pétrolière nationale a fuité dans la presse.
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