Kano (Nigeria), 24 août 2017 (AFP)
Cinq personnes ont été tuées dans une embuscade tendue par le groupe jihadiste Boko Haram dans le nord-est du Nigeria, quelques jours après des attentats-suicides dans les environs qui avaient fait 28 morts, a-t-on appris auprès de sources locales.
Un convoi de camions, sous une escorte militaire et de milices civiles en lutte contre Boko Haram, a été attaqué au niveau du village de Meleri, dans le district de Konduga, ciblé à de nombreuses reprises ces dernières semaines.
« Nous avons perdu quatre de nos collègues et le chauffeur de l’un des camions qu’ils escortaient », a expliqué à l’AFP Ibrahim Liman, chef d’une faction des milices civiles.
Deux soldats de l’armée nigériane ont également été blessés dans cette attaque, qui a eu lieu à moins de trente kilomètres de Maiduguri, la capitale de l’Etat du Borno.
Les camions transportaient du sable dans la ville de Bama, pour reconstruire la ville, totalement anéantie par huit années de conflit et les invasions successives du groupe jihadiste, a ajouté Musa Ari, un autre membre des milices.
« Les soldats et les miliciens ont répondu aux tirs des insurgés, mais quatre de nos camarades sont morts et un chauffeur a été tué », a-t-il détaillé.
La semaine dernière, trois femmes kamikazes avaient perpétré des attentats-suicides à l’entrée d’un camp de déplacés non loin de là, faisant 28 morts et plus de 80 blessés.
Le district de Konduga, point stratégique pour désenclaver le reste de l’Etat du Borno et la forêt de Sambisa, est encore victime de nombreuses attaques, bien que l’armée ait affirmé avoir délogé les combattants jihadistes de leur base.
Début août, trois vendeurs de bois ont été décapités non loin de là, accusés par les combattants d’être des espions au service des forces de sécurité.
Le conflit dans le nord-est du Nigeria semble s’être réorganisé depuis quelques mois. Boko Haram, qui a perdu les grandes villes autour du lac Tchad, mène encore des attaques sporadiques sur les grands axes et les villes stratégiques dans la région, empêchant l’armée et les ONG d’accéder aux populations vulnérables.
Le conflit de Boko Haram, particulièrement meurtrier dans la région du lac Tchad, a fait plus de 20.000 morts et 2,6 millions de déplacés depuis que le groupe extrémiste a pris les armes en 2009.
Selon l’ONU, près de deux millions de personnes souffrent de malnutrition aiguë et 6,9 millions ont besoin d’une assistance humanitaire dans le nord-est du Nigeria.
Un convoi de camions, sous une escorte militaire et de milices civiles en lutte contre Boko Haram, a été attaqué au niveau du village de Meleri, dans le district de Konduga, ciblé à de nombreuses reprises ces dernières semaines.
« Nous avons perdu quatre de nos collègues et le chauffeur de l’un des camions qu’ils escortaient », a expliqué à l’AFP Ibrahim Liman, chef d’une faction des milices civiles.
Deux soldats de l’armée nigériane ont également été blessés dans cette attaque, qui a eu lieu à moins de trente kilomètres de Maiduguri, la capitale de l’Etat du Borno.
Les camions transportaient du sable dans la ville de Bama, pour reconstruire la ville, totalement anéantie par huit années de conflit et les invasions successives du groupe jihadiste, a ajouté Musa Ari, un autre membre des milices.
« Les soldats et les miliciens ont répondu aux tirs des insurgés, mais quatre de nos camarades sont morts et un chauffeur a été tué », a-t-il détaillé.
La semaine dernière, trois femmes kamikazes avaient perpétré des attentats-suicides à l’entrée d’un camp de déplacés non loin de là, faisant 28 morts et plus de 80 blessés.
Le district de Konduga, point stratégique pour désenclaver le reste de l’Etat du Borno et la forêt de Sambisa, est encore victime de nombreuses attaques, bien que l’armée ait affirmé avoir délogé les combattants jihadistes de leur base.
Début août, trois vendeurs de bois ont été décapités non loin de là, accusés par les combattants d’être des espions au service des forces de sécurité.
Le conflit dans le nord-est du Nigeria semble s’être réorganisé depuis quelques mois. Boko Haram, qui a perdu les grandes villes autour du lac Tchad, mène encore des attaques sporadiques sur les grands axes et les villes stratégiques dans la région, empêchant l’armée et les ONG d’accéder aux populations vulnérables.
Le conflit de Boko Haram, particulièrement meurtrier dans la région du lac Tchad, a fait plus de 20.000 morts et 2,6 millions de déplacés depuis que le groupe extrémiste a pris les armes en 2009.
Selon l’ONU, près de deux millions de personnes souffrent de malnutrition aiguë et 6,9 millions ont besoin d’une assistance humanitaire dans le nord-est du Nigeria.