Kano (Nigeria), 13 avr 2017 (AFP)
Les combattants islamistes de Boko Haram ont tué un soldat dans une nouvelle attaque aux abords de Maiduguri, capitale du nord-est du Nigeria, a-t-on appris jeudi de sources concordantes.
Mercredi soir, deux hommes kamikazes ont déclenché leurs explosifs à un poste de contrôle à Dalori, un village en périphérie de Maiduguri situé près d’un camp de déplacés.
Dans le même temps, d’autres combattants de ce groupe jihadiste nigérian ont ouvert le feu sur le poste de contrôle, tuant un soldat et blessant un policier.
« Nous avons perdu un soldat dans l’attaque de Boko Haram au poste de contrôle de Dalori secteur 3, tandis qu’un policier a été blessé », a déclaré à l’AFP sous couvert d’anonymat un officier de l’armée nigériane.
Les jihadistes ont récupéré des armes lors de l’attaque, a indiqué à l’AFP Babakura Kolo, membre d’une milice anti-Boko Haram, qui a confirmé l’attaque.
Ils ont ensuite été repoussés par des soldats arrivés en renfort, a-t-il précisé.
L’attaque a provoqué la panique dans le village et le camp voisin qui abritent des milliers de personnes déplacées par l’insurrection islamiste qui ravage la région depuis huit ans. Cette insurrection a fait plus de 20.000 morts et 2,6 millions de déplacés, détruisant les moyens de subsistance des habitants dans le nord-est du Nigeria.
Boko Haram a intensifié ces dernières semaines ses attaques contre des cibles militaires dans le nord-est, en particulier dans l’Etat du Borno.
Plus tôt en avril, les insurgés ont tué quatre soldats lors d’une embuscade tendue contre un convoi de l’armée en direction de la petite ville de Gulumba.
Boko Haram, qui s’est fixé pour objectif la création d’un califat islamique dans le nord essentiellement musulman du Nigeria, a perdu du territoire face aux forces nigérianes depuis l’élection du président Muhammadu Buhari en 2015.
Une vaste riposte militaire menée conjointement par les armées de la région du lac Tchad a permis ces deux dernières années d’affaiblir l’insurrection et de la chasser de la plupart des localités dont elle s’était emparé.
Mais malgré les affirmations du gouvernement nigérian selon lesquelles les islamistes sont vaincus, Boko Haram a prouvé à plusieurs reprises sa capacité de nuisance, en menant des attaques et attentats-suicides sanglants contre des civils et des militaires.
Mercredi soir, deux hommes kamikazes ont déclenché leurs explosifs à un poste de contrôle à Dalori, un village en périphérie de Maiduguri situé près d’un camp de déplacés.
Dans le même temps, d’autres combattants de ce groupe jihadiste nigérian ont ouvert le feu sur le poste de contrôle, tuant un soldat et blessant un policier.
« Nous avons perdu un soldat dans l’attaque de Boko Haram au poste de contrôle de Dalori secteur 3, tandis qu’un policier a été blessé », a déclaré à l’AFP sous couvert d’anonymat un officier de l’armée nigériane.
Les jihadistes ont récupéré des armes lors de l’attaque, a indiqué à l’AFP Babakura Kolo, membre d’une milice anti-Boko Haram, qui a confirmé l’attaque.
Ils ont ensuite été repoussés par des soldats arrivés en renfort, a-t-il précisé.
L’attaque a provoqué la panique dans le village et le camp voisin qui abritent des milliers de personnes déplacées par l’insurrection islamiste qui ravage la région depuis huit ans. Cette insurrection a fait plus de 20.000 morts et 2,6 millions de déplacés, détruisant les moyens de subsistance des habitants dans le nord-est du Nigeria.
Boko Haram a intensifié ces dernières semaines ses attaques contre des cibles militaires dans le nord-est, en particulier dans l’Etat du Borno.
Plus tôt en avril, les insurgés ont tué quatre soldats lors d’une embuscade tendue contre un convoi de l’armée en direction de la petite ville de Gulumba.
Boko Haram, qui s’est fixé pour objectif la création d’un califat islamique dans le nord essentiellement musulman du Nigeria, a perdu du territoire face aux forces nigérianes depuis l’élection du président Muhammadu Buhari en 2015.
Une vaste riposte militaire menée conjointement par les armées de la région du lac Tchad a permis ces deux dernières années d’affaiblir l’insurrection et de la chasser de la plupart des localités dont elle s’était emparé.
Mais malgré les affirmations du gouvernement nigérian selon lesquelles les islamistes sont vaincus, Boko Haram a prouvé à plusieurs reprises sa capacité de nuisance, en menant des attaques et attentats-suicides sanglants contre des civils et des militaires.