Kampala (AFP)
- Le leader de l’opposition ougandaise Kizza Besigye lors d’une conférence de presse à Kampala le 13 juillet 2016
“Nous sommes très inquiets de la détention arbitraire de Kizza Besigye et de ses collègues”, a affirmé à l’AFP Harold Kaija, secrétaire général adjoint du Forum pour un Chagement démocratique (FDC).
Les trois hommes, a expliqué Harod Kaija qui a pu leur rendre visite lundi au poste de police de Nagalama, dans la banlieue de Kampala, ont été arrêtés jeudi au lendemain d’une manifestation à Rukungiri, ville d’origine de Kizza Besigye, au cours de laquelle un manifestant avait été tué.
Les manifestants entendaient protester contre un projet de suppression de la limite d’âge pour être élu président, ce qui permettrait au président Yoweri Museveni, 73 ans, de briguer un sixième mandat en 2021.
“La police doit présenter des accusations, c’est un test pour notre démocratie”, a insisté Harold Kaija.
Un porte-parole de la police ougandaise, Asan Kasingye, a de son côté indiqué que Kizza Besigye était “impliqué dans une affaire”, sans donner de détail, et ajouté qu’il serait déféré en justice, mais sans donner de date.