Kampala, 11 avr 2017 (AFP)
Un ministre ougandais a été accusé mardi de corruption pour avoir accepté 1.300 euros d’un homme d’affaires soudanais en échange de la levée d’une plainte pour harcèlement sexuel de la part d’une ancienne employée.
Herbert Kabafunzaki, vice-ministre du Travail mis en accusation par le procureur Mike Chibita du tribunal anti-corruption de Kampala, a été arrêté sur ordre du président Yoweri Museveni, selon le chargé de presse de la présidence, Don Wanyama.
« Le président a été informé et il a saisi la police qui a tendu un piège au ministre au moment où il recevait l’argent » de l’homme d’affaires, a précisé Don Wanyama.
Les cas de corruption sont fréquents en Ouganda, pays classé au 151e rang des nations les plus corrompues sur 175 par l’ONG Transparency International.
La semaine dernière, le président Museveni avait déclaré que le ministère des Finances était rempli de « voleurs », après l’arrestation de deux hauts fonctionnaires, accusés d’avoir demandé 300.000 euros à un investisseur chinois.
Herbert Kabafunzaki, vice-ministre du Travail mis en accusation par le procureur Mike Chibita du tribunal anti-corruption de Kampala, a été arrêté sur ordre du président Yoweri Museveni, selon le chargé de presse de la présidence, Don Wanyama.
« Le président a été informé et il a saisi la police qui a tendu un piège au ministre au moment où il recevait l’argent » de l’homme d’affaires, a précisé Don Wanyama.
Les cas de corruption sont fréquents en Ouganda, pays classé au 151e rang des nations les plus corrompues sur 175 par l’ONG Transparency International.
La semaine dernière, le président Museveni avait déclaré que le ministère des Finances était rempli de « voleurs », après l’arrestation de deux hauts fonctionnaires, accusés d’avoir demandé 300.000 euros à un investisseur chinois.