Tunis, 7 avr 2017 (AFP)
Le Premier ministre français Bernard Cazeneuve, en visite à Tunis, a encouragé vendredi le gouvernement tunisien à poursuivre sur la voie des réformes, en réaffirmant le soutien financier et la « confiance » de Paris dans la jeune démocratie, fragile économiquement.
« Nous apportons notre aide, nos entreprises sont présentes et elles ne sont pas parties et elles ne partiront pas », a déclaré M. Cazeneuve lors d’une table ronde avec des représentants de la société civile tunisienne.
« En même temps, il faut qu’il y ait des réformes économiques, de manière à ce que nos entreprises puissent aussi bénéficier d’un écosystème qui leur garantisse que les efforts d’investissement qu’elles font soient payés de retour », a-t-il ajouté, assurant que la Tunisie était justement « sur un chemin (…) tout à fait positif » à ce propos.
A titre d’exemple, Bernard Cazeneuve a cité l’adoption d’un nouveau code de l’investissement, entré en vigueur le 1er avril, ou de récentes réformes de la fiscalité.
Alors que des participants à la table ronde appelaient la France à faire davantage en faveur de la Tunisie, il a souligné que Paris était déjà « de très loin le premier bailleur de fonds », avec 1,2 milliard d’euros sur cinq ans.
« Ce que nous avons construit est à ce point solide qu’il ne peut pas être remis en cause » après l’élection présidentielle française, a-t-il par ailleurs assuré.
A l’issue de cette table ronde, le Premier ministre français s’est rendu au palais présidentiel de Carthage, où il s’est entretenu avec le président Béji Caïd Essebsi.
Six ans après sa révolution, la Tunisie fait figure d’unique pays rescapé du Printemps arabe. Elle ne parvient toutefois pas à relancer son économie, au risque de menacer les acquis démocratiques.
Tunis a dû signer l’an dernier une nouvelle ligne de crédit de 2,9 milliards de dollars sur quatre ans avec le Fonds monétaire international (FMI), dont une équipe effectue à compter de ce vendredi une mission dans le pays pour « évaluer l’avancée des réformes ».
Le versement d’une deuxième tranche d’aides a été reporté en début d’année par le FMI, en raison du retard pris dans leur mise en oeuvre.
S’il doit tenter de réduire les déficits publics -celui du budget a culminé à 6% du PIB en 2016- le gouvernement de Youssef Chahed doit aussi gérer une grogne sociale persistante, notamment chez les jeunes.
« Nous apportons notre aide, nos entreprises sont présentes et elles ne sont pas parties et elles ne partiront pas », a déclaré M. Cazeneuve lors d’une table ronde avec des représentants de la société civile tunisienne.
« En même temps, il faut qu’il y ait des réformes économiques, de manière à ce que nos entreprises puissent aussi bénéficier d’un écosystème qui leur garantisse que les efforts d’investissement qu’elles font soient payés de retour », a-t-il ajouté, assurant que la Tunisie était justement « sur un chemin (…) tout à fait positif » à ce propos.
A titre d’exemple, Bernard Cazeneuve a cité l’adoption d’un nouveau code de l’investissement, entré en vigueur le 1er avril, ou de récentes réformes de la fiscalité.
Alors que des participants à la table ronde appelaient la France à faire davantage en faveur de la Tunisie, il a souligné que Paris était déjà « de très loin le premier bailleur de fonds », avec 1,2 milliard d’euros sur cinq ans.
« Ce que nous avons construit est à ce point solide qu’il ne peut pas être remis en cause » après l’élection présidentielle française, a-t-il par ailleurs assuré.
A l’issue de cette table ronde, le Premier ministre français s’est rendu au palais présidentiel de Carthage, où il s’est entretenu avec le président Béji Caïd Essebsi.
Six ans après sa révolution, la Tunisie fait figure d’unique pays rescapé du Printemps arabe. Elle ne parvient toutefois pas à relancer son économie, au risque de menacer les acquis démocratiques.
Tunis a dû signer l’an dernier une nouvelle ligne de crédit de 2,9 milliards de dollars sur quatre ans avec le Fonds monétaire international (FMI), dont une équipe effectue à compter de ce vendredi une mission dans le pays pour « évaluer l’avancée des réformes ».
Le versement d’une deuxième tranche d’aides a été reporté en début d’année par le FMI, en raison du retard pris dans leur mise en oeuvre.
S’il doit tenter de réduire les déficits publics -celui du budget a culminé à 6% du PIB en 2016- le gouvernement de Youssef Chahed doit aussi gérer une grogne sociale persistante, notamment chez les jeunes.