Paris, 4 juil 2017 (AFP)
Une plainte a été déposée contre la compagne de l’ancien président Omar Bongo et actuelle présidente de la Cour constitutionnelle gabonaise, déjà visée par une enquête en France pour blanchiment, a-t-on appris mardi de source proche du dossier.
Belle-mère du président actuel Ali Bongo, Marie-Madeleine Mborantsuo avait confirmé la victoire de ce dernier à la présidentielle de 2016, une élection qui avait entraîné de graves affrontements dans le pays et qui est toujours contestée par l’opposant Jean Ping.
Dans cette plainte datée de vendredi et déposée auprès du parquet national financier (PNF) par un contribuable et un observatoire gabonais des entreprises domiciliés à Paris, elle est accusée de détournements de fonds publics, abus de confiance, escroquerie, faux et usage de faux.
Pour les plaignants, Marie-Madeleine Mborantsuo, présidente de la Cour constitutionnelle depuis 1998, “occupe illégalement” ce poste, en violation de la loi organique gabonaise qui autorise deux mandats de sept ans successifs. Ils l’accusent aussi d’avoir intégré la Cour en 1991 en revendiquant un diplôme qui n’existait pas à l’époque.
“Nous avons déposé plainte en France car si elle ne peut être présidente de la Cour, elle n’avait pas le droit de disposer de son budget et donc de verser à une association française des fonds publics en provenance de cette institution gabonaise, ce qu’elle a fait depuis plusieurs années”, a expliqué Me Eric Moutet, avocat des plaignants.
Marie-Madeleine Mborantsuo est déjà dans le viseur du parquet national financier (PNF) qui a ouvert une enquête préliminaire le 11 mars 2015 pour recel de détournements, soustraction ou destruction de fonds publics ainsi que pour blanchiment en bande organisée.
Cette enquête fait suite à un signalement de la cellule de lutte contre le blanchiment de Bercy (Tracfin) qui avait été alerté par d’importants retraits et dépôts en espèces dans plusieurs établissements au Canada et dans différents pays d’Europe.
Quelque 100.000 euros, retrouvés dans un des appartements de Mme Mborantsuo à Versailles, ainsi qu’environ un million d’euros déposés dans trois banques à Monaco, ont été saisis dans le cadre de cette enquête, d’après une source proche du dossier.
Sollicité, l’avocat de Marie-Madeleine Mborantsuo, Me Pierre Haïk, n’a pas souhaité faire de commentaires.
Belle-mère du président actuel Ali Bongo, Marie-Madeleine Mborantsuo avait confirmé la victoire de ce dernier à la présidentielle de 2016, une élection qui avait entraîné de graves affrontements dans le pays et qui est toujours contestée par l’opposant Jean Ping.
Dans cette plainte datée de vendredi et déposée auprès du parquet national financier (PNF) par un contribuable et un observatoire gabonais des entreprises domiciliés à Paris, elle est accusée de détournements de fonds publics, abus de confiance, escroquerie, faux et usage de faux.
Pour les plaignants, Marie-Madeleine Mborantsuo, présidente de la Cour constitutionnelle depuis 1998, “occupe illégalement” ce poste, en violation de la loi organique gabonaise qui autorise deux mandats de sept ans successifs. Ils l’accusent aussi d’avoir intégré la Cour en 1991 en revendiquant un diplôme qui n’existait pas à l’époque.
“Nous avons déposé plainte en France car si elle ne peut être présidente de la Cour, elle n’avait pas le droit de disposer de son budget et donc de verser à une association française des fonds publics en provenance de cette institution gabonaise, ce qu’elle a fait depuis plusieurs années”, a expliqué Me Eric Moutet, avocat des plaignants.
Marie-Madeleine Mborantsuo est déjà dans le viseur du parquet national financier (PNF) qui a ouvert une enquête préliminaire le 11 mars 2015 pour recel de détournements, soustraction ou destruction de fonds publics ainsi que pour blanchiment en bande organisée.
Cette enquête fait suite à un signalement de la cellule de lutte contre le blanchiment de Bercy (Tracfin) qui avait été alerté par d’importants retraits et dépôts en espèces dans plusieurs établissements au Canada et dans différents pays d’Europe.
Quelque 100.000 euros, retrouvés dans un des appartements de Mme Mborantsuo à Versailles, ainsi qu’environ un million d’euros déposés dans trois banques à Monaco, ont été saisis dans le cadre de cette enquête, d’après une source proche du dossier.
Sollicité, l’avocat de Marie-Madeleine Mborantsuo, Me Pierre Haïk, n’a pas souhaité faire de commentaires.