Le Caire, 8 mai 2017 (AFP)
L’armée de l’air égyptienne a bombardé et détruit quinze véhicules transportant des armes et des munitions qui ont traversé illégalement la frontière en provenance de Libye, a indiqué lundi un responsable militaire.
Par ailleurs, le ministère de l’Intérieur a annoncé la mort lundi dans le sud de l’Egypte de huit « terroristes » membres de groupuscules planifiant des attaques contre des institutions publiques, tués lors d’un échange de tirs avec la police.
Depuis 2013 et la destitution par l’armée du président islamiste Mohamed Morsi en 2013, le pays a été frappé de multiples attentats meurtriers revendiqués principalement par le groupe jihadiste Etat islamique (EI). L’EI a revendiqué des attaques contre les forces de sécurité, des responsables et la minorité chrétienne.
Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, un porte-parole de l’armée a annoncé que celle-ci avait reçu « des informations sur un grand nombre de véhicules massés à la frontière occidentale et s’apprêtant à s’infiltrer (en Egypte). Nos avions ont décollé pour surveiller la zone et sont entrés en action dès que les véhicules ont violé la frontière ».
« L’opération a duré 48 heures entre surveillance et raids. Quinze véhicules 4X4 transportant des quantités d’armes, de munitions et de produits de contrebande ont été détruits », a-t-il précisé sans mentionner d’éventuelles pertes humaines.
Interrogé par l’AFP, un responsable militaire a précisé sous le couvert de l’anonymat que les véhicules venaient de Libye, un pays plongé dans le chaos, où les milices font la loi et où l’EI dispose de repaires.
Dans le sud de l’Egypte, huit « terroristes » faisant partie de groupuscules planifiant des attaques « contre des institutions étatiques, des installations gouvernementales et chrétiennes, et contre des personnalités publiques et des policiers » ont péri dans un échange de tirs avec la police, selon un communiqué du ministère de l’Intérieur.
Le ministère accuse les groupuscules d’envoyer leurs membres dans des « camps d’entraînement » à l’étranger pour apprendre à « mener des attaques terroristes et à fabriquer des bombes », une fois rentrés en Egypte.
Parmi les huit personnes tuées figure « un chef qui jouait un rôle important » dans le transport des hommes « à travers la frontière sud » de l’Egypte et était recherché par la justice, a ajouté le texte.
Le ministère accuse ces groupuscules d’être aux ordres des Frères musulmans, la confrérie dont est issu M. Morsi et classée « organisation terroriste ». Mais ce mouvement nie avoir recours à la violence, même si selon des experts une frange de ses partisans pourrait avoir été tentée par l’action armée.
Par ailleurs, le ministère de l’Intérieur a annoncé la mort lundi dans le sud de l’Egypte de huit « terroristes » membres de groupuscules planifiant des attaques contre des institutions publiques, tués lors d’un échange de tirs avec la police.
Depuis 2013 et la destitution par l’armée du président islamiste Mohamed Morsi en 2013, le pays a été frappé de multiples attentats meurtriers revendiqués principalement par le groupe jihadiste Etat islamique (EI). L’EI a revendiqué des attaques contre les forces de sécurité, des responsables et la minorité chrétienne.
Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, un porte-parole de l’armée a annoncé que celle-ci avait reçu « des informations sur un grand nombre de véhicules massés à la frontière occidentale et s’apprêtant à s’infiltrer (en Egypte). Nos avions ont décollé pour surveiller la zone et sont entrés en action dès que les véhicules ont violé la frontière ».
« L’opération a duré 48 heures entre surveillance et raids. Quinze véhicules 4X4 transportant des quantités d’armes, de munitions et de produits de contrebande ont été détruits », a-t-il précisé sans mentionner d’éventuelles pertes humaines.
Interrogé par l’AFP, un responsable militaire a précisé sous le couvert de l’anonymat que les véhicules venaient de Libye, un pays plongé dans le chaos, où les milices font la loi et où l’EI dispose de repaires.
Dans le sud de l’Egypte, huit « terroristes » faisant partie de groupuscules planifiant des attaques « contre des institutions étatiques, des installations gouvernementales et chrétiennes, et contre des personnalités publiques et des policiers » ont péri dans un échange de tirs avec la police, selon un communiqué du ministère de l’Intérieur.
Le ministère accuse les groupuscules d’envoyer leurs membres dans des « camps d’entraînement » à l’étranger pour apprendre à « mener des attaques terroristes et à fabriquer des bombes », une fois rentrés en Egypte.
Parmi les huit personnes tuées figure « un chef qui jouait un rôle important » dans le transport des hommes « à travers la frontière sud » de l’Egypte et était recherché par la justice, a ajouté le texte.
Le ministère accuse ces groupuscules d’être aux ordres des Frères musulmans, la confrérie dont est issu M. Morsi et classée « organisation terroriste ». Mais ce mouvement nie avoir recours à la violence, même si selon des experts une frange de ses partisans pourrait avoir été tentée par l’action armée.