Genève, 8 mai 2017 (AFP)
Cent mille personnes ont fui leur foyer la semaine dernière dans la région des Kasaï (centre de la RDC), confrontée à « une crise d’une ampleur massive », a indiqué lundi le Bureau humanitaire de l’ONU (Ocha).
« 100.000 personnes ont été forcées de fuir de chez elles la semaine dernière [dans les Kasaï] », a déclaré Rein Paulsen, directeur d’Ocha en RDC, lors d’une conférence de presse à Genève.
Depuis septembre 2016 et le début des violences dans la région, 1,27 millions de personnes ont du fuir leur foyer, selon la même source.
Les violences y ont fait plus de 400 morts après le soulèvement de partisans de Kamwina Nsapu, chef traditionnel tué en août 2016 lors d’une opération militaire.
L’ONU accuse les rebelles Kamwina Nsapu d’enrôler des enfants-soldats et d’avoir commis des atrocités, tout en dénonçant également l’usage disproportionné de la force par l’armée congolaise.
« De graves violences sont perpétrées contre les populations civiles, victimes notamment de tueries, de pillages et d’incendies », avait dénoncé samedi l’Ocha dans un communiqué.
Le 12 mars, deux experts onusiens y avaient été enlevés et leurs corps retrouvés 16 jours plus tard dans une fosse commune, alors qu’ils étaient missionnés par le secrétaire général de l’ONU pour enquêter sur les violences dans la région.
« Le caractère inter-ethnique du conflit [explique] la détérioration aussi rapide de la situation », a ajouté M. Paulsen.
Au 31 mars 2017, l’ONU estimait à 3,7 millions de personnes le nombre de déplacés internes en RDC alors qu’ils étaient 1,6 millions début 2016, soit une augmentation de 2,1 millions de personnes.
« C’est une détérioration importante » de la situation humanitaire, a déclaré M. Paulsen jugeant ces chiffres « choquants et dramatiques ».
Pour faire face à la crise humanitaire en RDC, l’ONU a réclamé 812,5 millions de dollars (742,4 millions d’euros) en urgence mais seulement 20 pour cent de cette somme a été budgétée pour le moment, a expliqué M. Paulsen.
Près de 1,9 millions d’enfants de moins de cinq ans, selon lui, souffrent de malnutrition aigüe.
Environ 3,8 millions de personnes dans le pays ont actuellement besoin d’une assistance alimentaire après les violences et les déplacements forcés de populations.
« 100.000 personnes ont été forcées de fuir de chez elles la semaine dernière [dans les Kasaï] », a déclaré Rein Paulsen, directeur d’Ocha en RDC, lors d’une conférence de presse à Genève.
Depuis septembre 2016 et le début des violences dans la région, 1,27 millions de personnes ont du fuir leur foyer, selon la même source.
Les violences y ont fait plus de 400 morts après le soulèvement de partisans de Kamwina Nsapu, chef traditionnel tué en août 2016 lors d’une opération militaire.
L’ONU accuse les rebelles Kamwina Nsapu d’enrôler des enfants-soldats et d’avoir commis des atrocités, tout en dénonçant également l’usage disproportionné de la force par l’armée congolaise.
« De graves violences sont perpétrées contre les populations civiles, victimes notamment de tueries, de pillages et d’incendies », avait dénoncé samedi l’Ocha dans un communiqué.
Le 12 mars, deux experts onusiens y avaient été enlevés et leurs corps retrouvés 16 jours plus tard dans une fosse commune, alors qu’ils étaient missionnés par le secrétaire général de l’ONU pour enquêter sur les violences dans la région.
« Le caractère inter-ethnique du conflit [explique] la détérioration aussi rapide de la situation », a ajouté M. Paulsen.
Au 31 mars 2017, l’ONU estimait à 3,7 millions de personnes le nombre de déplacés internes en RDC alors qu’ils étaient 1,6 millions début 2016, soit une augmentation de 2,1 millions de personnes.
« C’est une détérioration importante » de la situation humanitaire, a déclaré M. Paulsen jugeant ces chiffres « choquants et dramatiques ».
Pour faire face à la crise humanitaire en RDC, l’ONU a réclamé 812,5 millions de dollars (742,4 millions d’euros) en urgence mais seulement 20 pour cent de cette somme a été budgétée pour le moment, a expliqué M. Paulsen.
Près de 1,9 millions d’enfants de moins de cinq ans, selon lui, souffrent de malnutrition aigüe.
Environ 3,8 millions de personnes dans le pays ont actuellement besoin d’une assistance alimentaire après les violences et les déplacements forcés de populations.