Kinshasa (AFP)
390 miliciens et 124 membres des forces de l’ordre ont été tués depuis fin mars dans le Kasaï, région du centre de la République démocratique du Congo secouée par des violences impliquant miliciens, policiers et soldats, selon l’armée.
« Nous avons tué 390 miliciens » et nous avons enregistré « 39 tués dans les rangs des FARDC (forces armées) ainsi que « 85 policiers tués » dans ces opérations, a déclaré lundi le général de brigade Léon-Richard Kasonga, porte-parole de l’armée, lors d’une conférence de presse à Kinshasa.
« Nos troupes respectent le droit international humanitaire (et) les droits de l’Homme (…) nous avons opéré de manière professionnelle », a-t-il dit.
« Ce sont des insurgés terroristes, leur objectif est de semer la terreur, nous avons le devoir de mettre fin » à l’action de ces rebelles qui « se livrent à des exécutions sommaires, saccagent, incendient » les édifices publics et privés, a-t-il poursuivi, en montrant une vidéo sur de présumées « exactions commises par les miliciens Kamwina Nsapu » dans le Kasaï.
Le général de brigade Kasonga n’a pas présenté un bilan sur le nombre de civils tués pendant les opérations militaires.
Depuis septembre 2016, la région du Kasaï, au centre de la RDC, est secouée par des violences impliquant miliciens, policiers et soldats.
Ces violences ont fait des centaines de morts et causé le déplacement de 1,27 million de personnes, après le soulèvement de partisans de Kamwina Nsapu, chef traditionnel tué en août 2016 lors d’une opération militaire après s’être rebellé contre le pouvoir de Kinshasa.
Selon l’officier, 26 militaires et policiers sont blessés et 9 autres sont portés disparus. L’armée a capturé 503 miliciens, dont 54 mineurs depuis fin mars.
L’ONU accuse les rebelles Kamwina Nsapu d’enrôler des enfants-soldats et d’avoir commis des atrocités, tout en dénonçant également l’usage disproportionné de la force par l’armée congolaise.
En mars, deux experts onusiens y avaient été enlevés et leurs corps retrouvés 16 jours plus tard dans une fosse commune, alors qu’ils étaient missionnés par le secrétaire général de l’ONU pour enquêter sur les violences dans la région. Les Nations unies ont en effet découvert 40 fosses communes dans le Kasaï.
Le général de brigade Kasonga a accusé lundi les miliciens Kamwina Nsapu d’en être des auteurs: « ce ne sont pas des enfants de cœur mais des insurgés terroristes assoiffés de sang, ils tuent les gens », creusent des « fosses communes (et) les jettent » dedans, « même Boko Haram ou Aqmi (Al-Qaïda au Magreb islamique) n’agissent pas de la sorte ».
La semaine dernière, le Conseil de sécurité de l’ONU avait pressé Kinshasa de coopérer avec sa commission d’enquête chargée de se pencher sur les meurtres de ses experts et sur les fosses communes découvertes dans le Kasaï.
L’armée a appelé les populations à se désolidariser des miliciens ou à convaincre ceux de leurs proches qui en font partie de « déposer les armes » .
« Nous avons tué 390 miliciens » et nous avons enregistré « 39 tués dans les rangs des FARDC (forces armées) ainsi que « 85 policiers tués » dans ces opérations, a déclaré lundi le général de brigade Léon-Richard Kasonga, porte-parole de l’armée, lors d’une conférence de presse à Kinshasa.
« Nos troupes respectent le droit international humanitaire (et) les droits de l’Homme (…) nous avons opéré de manière professionnelle », a-t-il dit.
« Ce sont des insurgés terroristes, leur objectif est de semer la terreur, nous avons le devoir de mettre fin » à l’action de ces rebelles qui « se livrent à des exécutions sommaires, saccagent, incendient » les édifices publics et privés, a-t-il poursuivi, en montrant une vidéo sur de présumées « exactions commises par les miliciens Kamwina Nsapu » dans le Kasaï.
Le général de brigade Kasonga n’a pas présenté un bilan sur le nombre de civils tués pendant les opérations militaires.
Depuis septembre 2016, la région du Kasaï, au centre de la RDC, est secouée par des violences impliquant miliciens, policiers et soldats.
Ces violences ont fait des centaines de morts et causé le déplacement de 1,27 million de personnes, après le soulèvement de partisans de Kamwina Nsapu, chef traditionnel tué en août 2016 lors d’une opération militaire après s’être rebellé contre le pouvoir de Kinshasa.
Selon l’officier, 26 militaires et policiers sont blessés et 9 autres sont portés disparus. L’armée a capturé 503 miliciens, dont 54 mineurs depuis fin mars.
L’ONU accuse les rebelles Kamwina Nsapu d’enrôler des enfants-soldats et d’avoir commis des atrocités, tout en dénonçant également l’usage disproportionné de la force par l’armée congolaise.
En mars, deux experts onusiens y avaient été enlevés et leurs corps retrouvés 16 jours plus tard dans une fosse commune, alors qu’ils étaient missionnés par le secrétaire général de l’ONU pour enquêter sur les violences dans la région. Les Nations unies ont en effet découvert 40 fosses communes dans le Kasaï.
Le général de brigade Kasonga a accusé lundi les miliciens Kamwina Nsapu d’en être des auteurs: « ce ne sont pas des enfants de cœur mais des insurgés terroristes assoiffés de sang, ils tuent les gens », creusent des « fosses communes (et) les jettent » dedans, « même Boko Haram ou Aqmi (Al-Qaïda au Magreb islamique) n’agissent pas de la sorte ».
La semaine dernière, le Conseil de sécurité de l’ONU avait pressé Kinshasa de coopérer avec sa commission d’enquête chargée de se pencher sur les meurtres de ses experts et sur les fosses communes découvertes dans le Kasaï.
L’armée a appelé les populations à se désolidariser des miliciens ou à convaincre ceux de leurs proches qui en font partie de « déposer les armes » .