Lubumbashi (RD Congo), 18 juil 2017 (AFP)
L’opposant congolais en exil Moïse Katumbi est invité à comparaitre en appel mercredi dans le procès sur une affaire de spoliation d’immeuble pour laquelle il était condamné à trois ans de prison, a-t-on appris mardi de source judiciaire.
Dans une ordonnance rendue publique à Lubumbashi, le président et le greffier en chef du tribunal de grande instance de cette ville du sud-est ont fixé “au 19 juillet 2017 à 9 heures du matin (08h00 GMT) l’audience publique à laquelle sera appelée l’affaire ministère public et partie civile Alexandros Stoupis Emmanouil contre Katumbi Chapwe Moïse”, peut-on lire sur le document dont une copie est parvenue à l’AFP.
“Absent du pays, M. Katumbi a entendu dire que le procès en appel dans l’affaire Stoupis est fixée à ce mercredi. La défense s’y rendra pour veiller à la régularité de la saisine du tribunal et pour tenter d’exiger et d’obtenir un procès équitable”, a déclaré à l’AFP Me Jean-Joseph Mukendi, l’un des avocats de l’opposant.
“Dans cette affaire, il y a acharnement judiciaire teinté d’influence politique et la défense n’entend pas se laisser faire”, a ajouté l’avocat. Dans un rapport confidentiel au président congolais Joseph Kabila, les évêques ont qualifié de “mascarade”, la condamnation de l’opposant par la justice congolaise.
Alors qu’il était autorisé à se rendre à l’étranger pour subir des soins médicaux depuis mai 2016, l’opposant a été condamné à son absence du pays à trois ans de prison pour spoliation d’immeuble. Les autorités congolaises avaient promis de l’arrêter dès son retour, mais l’opposant avait fait appel contre cette décision.
Le 29 juin, le parquet général de la RDC a retiré à M. Katumbi l’autorisation d’expatriation qui lui avait été accordée en mai 2016 pour raison médicale.
M. Katumbi devra aussi comparaitre dans une autre affaire de présumé recrutement des mercenaires étrangers, notamment américains, pour déstabiliser le pays, selon les autorités.
Ex-allié de poids du président congolais Joseph Kabila, M. Katumbi est passé dans l’opposition en septembre 2015 après avoir démissionné de son poste de gouverneur de l’ex-province du Katanga (sud-est) et quitté le parti présidentiel à la même occasion.
Dans une ordonnance rendue publique à Lubumbashi, le président et le greffier en chef du tribunal de grande instance de cette ville du sud-est ont fixé “au 19 juillet 2017 à 9 heures du matin (08h00 GMT) l’audience publique à laquelle sera appelée l’affaire ministère public et partie civile Alexandros Stoupis Emmanouil contre Katumbi Chapwe Moïse”, peut-on lire sur le document dont une copie est parvenue à l’AFP.
“Absent du pays, M. Katumbi a entendu dire que le procès en appel dans l’affaire Stoupis est fixée à ce mercredi. La défense s’y rendra pour veiller à la régularité de la saisine du tribunal et pour tenter d’exiger et d’obtenir un procès équitable”, a déclaré à l’AFP Me Jean-Joseph Mukendi, l’un des avocats de l’opposant.
“Dans cette affaire, il y a acharnement judiciaire teinté d’influence politique et la défense n’entend pas se laisser faire”, a ajouté l’avocat. Dans un rapport confidentiel au président congolais Joseph Kabila, les évêques ont qualifié de “mascarade”, la condamnation de l’opposant par la justice congolaise.
Alors qu’il était autorisé à se rendre à l’étranger pour subir des soins médicaux depuis mai 2016, l’opposant a été condamné à son absence du pays à trois ans de prison pour spoliation d’immeuble. Les autorités congolaises avaient promis de l’arrêter dès son retour, mais l’opposant avait fait appel contre cette décision.
Le 29 juin, le parquet général de la RDC a retiré à M. Katumbi l’autorisation d’expatriation qui lui avait été accordée en mai 2016 pour raison médicale.
M. Katumbi devra aussi comparaitre dans une autre affaire de présumé recrutement des mercenaires étrangers, notamment américains, pour déstabiliser le pays, selon les autorités.
Ex-allié de poids du président congolais Joseph Kabila, M. Katumbi est passé dans l’opposition en septembre 2015 après avoir démissionné de son poste de gouverneur de l’ex-province du Katanga (sud-est) et quitté le parti présidentiel à la même occasion.