Kinshasa, 6 mai 2017 (AFP)
Le Bureau humanitaire de l’ONU en République démocratique du Congo (Ocha) a dénoncé samedi des « tueries » de civils dans le Kasaï, région du centre du pays secouée par des affrontements depuis sept mois.
« De graves violences sont perpétrées contre les populations civiles, victimes notamment de tueries, de pillages et d’incendies », écrit l’Ocha dans un communiqué.
« Le 27 avril, huit villages ont été incendiés dans l’aire de santé de Mobela (province du Kasaï), notamment 200 habitations et un centre de santé qui a aussi été pillé », ajoute le texte sans donner de précisions sur les auteurs de ces crimes.
L’Ocha indique que « l’urgence humanitaire prend de l’ampleur en raison de la persistance des violences » dans la région du Kasaï où l’on compte 1,27 million de personnes déplacées.
Depuis septembre, le Kasaï-central, le Kasaï et deux autres provinces voisines sont en proie à des violences impliquant miliciens, policiers et soldats. Ces violences ont fait plus de 400 morts après le soulèvement de partisans de Kamwina Nsapu, chef traditionnel tué en août 2016 lors d’une opération militaire.
L’ONU accuse les rebelles Kamwina Nsapu d’enrôler des enfants-soldats et d’avoir commis des atrocités, tout en dénonçant également l’usage disproportionné de la force par l’armée congolaise.
Le 12 mars, deux experts onusiens y avaient été enlevés et leurs corps retrouvés 16 jours plus tard dans une fosse commune, alors qu’ils étaient missionnés par le secrétaire général de l’ONU pour enquêter sur les violences dans la région.
Jeudi, le Conseil de sécurité de l’ONU a pressé Kinshasa de coopérer avec sa commission d’enquête chargée de se pencher sur ce double meurtre et sur les fosses communes découvertes dans le Kasaï.
« De graves violences sont perpétrées contre les populations civiles, victimes notamment de tueries, de pillages et d’incendies », écrit l’Ocha dans un communiqué.
« Le 27 avril, huit villages ont été incendiés dans l’aire de santé de Mobela (province du Kasaï), notamment 200 habitations et un centre de santé qui a aussi été pillé », ajoute le texte sans donner de précisions sur les auteurs de ces crimes.
L’Ocha indique que « l’urgence humanitaire prend de l’ampleur en raison de la persistance des violences » dans la région du Kasaï où l’on compte 1,27 million de personnes déplacées.
Depuis septembre, le Kasaï-central, le Kasaï et deux autres provinces voisines sont en proie à des violences impliquant miliciens, policiers et soldats. Ces violences ont fait plus de 400 morts après le soulèvement de partisans de Kamwina Nsapu, chef traditionnel tué en août 2016 lors d’une opération militaire.
L’ONU accuse les rebelles Kamwina Nsapu d’enrôler des enfants-soldats et d’avoir commis des atrocités, tout en dénonçant également l’usage disproportionné de la force par l’armée congolaise.
Le 12 mars, deux experts onusiens y avaient été enlevés et leurs corps retrouvés 16 jours plus tard dans une fosse commune, alors qu’ils étaient missionnés par le secrétaire général de l’ONU pour enquêter sur les violences dans la région.
Jeudi, le Conseil de sécurité de l’ONU a pressé Kinshasa de coopérer avec sa commission d’enquête chargée de se pencher sur ce double meurtre et sur les fosses communes découvertes dans le Kasaï.