Kinshasa, 7 août 2017 (AFP)
Des tirs nourris ont été entendus lundi près de la prison centrale de Kinshasa, déjà cible d’une attaque qui avait occasionné l’évasion de plus de 4.000 détenus en mai dernier, selon les témoignages d’habitants à l’AFP.
« Depuis environ une heure, ça tire autour de la prison de Makala, il n’y a plus de circulation, les avenues sont vides ici à Selembao », quartier populaire du centre de Kinshasa où est situé le pénitencier, a déclaré à l’AFP Emmanuel Cole, un militant des droits des prisonniers.
« Ça tire à l’arme légère (…), le marché est fermé », a témoigné un habitant, Philemon Mboko, selon lequel le commandant de la police aurait été tué.
« Il se passe quelque chose du côté de Selembao. Nous cherchons à comprendre ce qui se passe exactement », a déclaré à l’AFP le colonel Pierrot-Rombaut Mwanamputu, porte-parole de la police.
Entre mai et juillet une série d’attaques et des évasions à Kinshasa a touché la prison de Makala, la grande prison de Kinshasa, et plus de 4.000 détenus en avaient profité pour s’évader. Les commissariats de police de Limete, Matete et Kalamu ainsi que le marché central de Kinshasa ont été aussi attaqués.
Ces différentes attaques ont lieu au moment où la RDC est minée par une crise politique profonde liée au maintien au pouvoir du président Joseph Kabila, dont le mandat a échu le 20 décembre.
« Depuis environ une heure, ça tire autour de la prison de Makala, il n’y a plus de circulation, les avenues sont vides ici à Selembao », quartier populaire du centre de Kinshasa où est situé le pénitencier, a déclaré à l’AFP Emmanuel Cole, un militant des droits des prisonniers.
« Ça tire à l’arme légère (…), le marché est fermé », a témoigné un habitant, Philemon Mboko, selon lequel le commandant de la police aurait été tué.
« Il se passe quelque chose du côté de Selembao. Nous cherchons à comprendre ce qui se passe exactement », a déclaré à l’AFP le colonel Pierrot-Rombaut Mwanamputu, porte-parole de la police.
Entre mai et juillet une série d’attaques et des évasions à Kinshasa a touché la prison de Makala, la grande prison de Kinshasa, et plus de 4.000 détenus en avaient profité pour s’évader. Les commissariats de police de Limete, Matete et Kalamu ainsi que le marché central de Kinshasa ont été aussi attaqués.
Ces différentes attaques ont lieu au moment où la RDC est minée par une crise politique profonde liée au maintien au pouvoir du président Joseph Kabila, dont le mandat a échu le 20 décembre.