Nations unies (Etats-Unis), 19 juil 2017 (AFP)
Un groupe d’experts de l’ONU, dont deux membres ont été tués alors qu’ils enquêtaient sur des fosses communes en République démocratique du Congo, n’a pas exclu l’implication de membres de la sécurité d’Etat dans le crime, selon un rapport que l’AFP a pu consulter.
Dans ce document secret, le groupe indique avoir fait des analyses préliminaires des registres d’appels téléphoniques et d’un enregistrement et avoir réalisé des interviews sur le meurtre le 12 mars de l’Américain Michael Sharp et de la Suédo-chilienne Zaida Catalan.
Ces deux experts étaient missionnés par le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres pour enquêter sur les violences dans le Kasaï central.
« Les premiers éléments ne permettent pas encore au groupe de désigner les responsables des meurtres », souligne le rapport remis au Conseil de sécurité en juin.
« Néanmoins, les preuves actuelles n’excluent pas l’implication de différents acteurs, telles que des factions Kamwina Nsapu pro et anti-gouvernementales, d’autres groupes armés ainsi que des membres des services de sécurité d’Etat », ajoute le rapport.
Le rapport affirme que le double meurtre était bien un « guet-apens prémédité ».
La veille de leur départ sur le terrain, les deux experts avaient parlé à des membres de la famille du chef du clan Kamwina Nsapu, selon un enregistrement audio de la conversation que le groupe d’experts a pu obtenir.
Deux hommes sont en procès pour le double assassinat et il y a eu des arrestations mais le groupe d’experts estime que d’autres suspects cruciaux sont passés au travers des mailles du filet et que les forces de sécurité gouvernementales impliquées dans l’enquête ne coopèrent pas suffisamment.
Les assassinats de Michael Sharp et Zaida Catalan sont « une attaque contre le Conseil de sécurité des Nations unies », affirme le rapport réclamant qu’il lance une enquête internationale indépendante.
La Suède et les Etats-Unis ont envoyé des enquêteurs en RDC et les Nations Unies ont mis en oeuvre une commission d’enquête qui doit publier ses conclusions ce mois-ci.
Dans ce document secret, le groupe indique avoir fait des analyses préliminaires des registres d’appels téléphoniques et d’un enregistrement et avoir réalisé des interviews sur le meurtre le 12 mars de l’Américain Michael Sharp et de la Suédo-chilienne Zaida Catalan.
Ces deux experts étaient missionnés par le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres pour enquêter sur les violences dans le Kasaï central.
« Les premiers éléments ne permettent pas encore au groupe de désigner les responsables des meurtres », souligne le rapport remis au Conseil de sécurité en juin.
« Néanmoins, les preuves actuelles n’excluent pas l’implication de différents acteurs, telles que des factions Kamwina Nsapu pro et anti-gouvernementales, d’autres groupes armés ainsi que des membres des services de sécurité d’Etat », ajoute le rapport.
Le rapport affirme que le double meurtre était bien un « guet-apens prémédité ».
La veille de leur départ sur le terrain, les deux experts avaient parlé à des membres de la famille du chef du clan Kamwina Nsapu, selon un enregistrement audio de la conversation que le groupe d’experts a pu obtenir.
Deux hommes sont en procès pour le double assassinat et il y a eu des arrestations mais le groupe d’experts estime que d’autres suspects cruciaux sont passés au travers des mailles du filet et que les forces de sécurité gouvernementales impliquées dans l’enquête ne coopèrent pas suffisamment.
Les assassinats de Michael Sharp et Zaida Catalan sont « une attaque contre le Conseil de sécurité des Nations unies », affirme le rapport réclamant qu’il lance une enquête internationale indépendante.
La Suède et les Etats-Unis ont envoyé des enquêteurs en RDC et les Nations Unies ont mis en oeuvre une commission d’enquête qui doit publier ses conclusions ce mois-ci.