Kinshasa, 9 août 2017 (AFP)
Le visa du correspondant de l’agence de presse internationale Reuters en République démocratique du Congo n’a pas été renouvelé, a annoncé mercredi à l’AFP le média.
« Le correspondant de Reuters à Kinshasa, Aaron Ross, a dû quitter le pays parce qu’il n’a pas pu renouveler son visa, qui a expiré le 5 août », a déclaré à l’AFP à Londres un porte-parole de Reuters.
« Reuters travaille à l’intérieur et à l’extérieur de la République démocratique du Congo pour rectifier cette situation aussi rapidement que possible », a ajouté ce même porte-parole.
« Reuters maintient son engagement de fournir une couverture précise et équilibrée des événements en République démocratique du Congo via son équipe qui reste sur place », conclut-il.
« Une commission interministérielle examine tous ces visas de certains journalistes. Nous répondrons par oui ou par non. Il n’y aura aucune justification de notre décision », a indiqué le ministre de la Communication Lambert Mende joint par l’AFP.
« Aucun pays au monde ne justifie un visa accordé ou refusé. Nous ne serons pas les premiers », a ajouté M. Mende.
Le 22 juin, Radio France Internationale (RFI) avait indiqué que la demande de renouvellement d’accréditation de son envoyée spéciale permanente à Kinshasa, Sonia Rolley, n’avait reçu aucune réponse au bout de plusieurs semaines.
RFI avait considéré « le silence des autorités de RDC comme un refus et regrette cette décision qui nuit gravement au pluralisme de l’information ».
Dans son point-presse hebdomadaire mercredi à Kinshasa, la Mission des Nations unies au Congo (Monusco) a constaté que « pour la seconde fois en quelques mois, un journaliste, correspondant de la presse internationale, n’a pas pu prolongé son séjour en RDC faute d’obtenir soit un visa soit une accréditation ».
« Tout en respectant le droit à la souveraineté, en ce qui concerne les autorisations de séjour et les autorisations de travail, l’ONU soutient le droit des journalistes à informer et le droit des citoyens à l’accès à l’information plurielle et variée », a déclaré la porte-parole de la Monusco, Fabienne Pompey.
« Le correspondant de Reuters à Kinshasa, Aaron Ross, a dû quitter le pays parce qu’il n’a pas pu renouveler son visa, qui a expiré le 5 août », a déclaré à l’AFP à Londres un porte-parole de Reuters.
« Reuters travaille à l’intérieur et à l’extérieur de la République démocratique du Congo pour rectifier cette situation aussi rapidement que possible », a ajouté ce même porte-parole.
« Reuters maintient son engagement de fournir une couverture précise et équilibrée des événements en République démocratique du Congo via son équipe qui reste sur place », conclut-il.
« Une commission interministérielle examine tous ces visas de certains journalistes. Nous répondrons par oui ou par non. Il n’y aura aucune justification de notre décision », a indiqué le ministre de la Communication Lambert Mende joint par l’AFP.
« Aucun pays au monde ne justifie un visa accordé ou refusé. Nous ne serons pas les premiers », a ajouté M. Mende.
Le 22 juin, Radio France Internationale (RFI) avait indiqué que la demande de renouvellement d’accréditation de son envoyée spéciale permanente à Kinshasa, Sonia Rolley, n’avait reçu aucune réponse au bout de plusieurs semaines.
RFI avait considéré « le silence des autorités de RDC comme un refus et regrette cette décision qui nuit gravement au pluralisme de l’information ».
Dans son point-presse hebdomadaire mercredi à Kinshasa, la Mission des Nations unies au Congo (Monusco) a constaté que « pour la seconde fois en quelques mois, un journaliste, correspondant de la presse internationale, n’a pas pu prolongé son séjour en RDC faute d’obtenir soit un visa soit une accréditation ».
« Tout en respectant le droit à la souveraineté, en ce qui concerne les autorisations de séjour et les autorisations de travail, l’ONU soutient le droit des journalistes à informer et le droit des citoyens à l’accès à l’information plurielle et variée », a déclaré la porte-parole de la Monusco, Fabienne Pompey.