Dakar, 3 mai 2017 (AFP)
Une marche contre les problèmes économiques qui menacent la liberté de presse au Sénégal a réuni mercredi à Dakar des centaines de représentants des médias, qui ont appelé les autorités à trouver des solutions aux difficultés dans leur secteur, a constaté un journaliste de l’AFP.
« Presse précarisée, démocratie menacée », pouvait-ont lire sur une des banderoles portées par les manifestants répondant à l’appel de la Coordination des associations de presse (CAP), formée par plusieurs organisations nationales.
La marche, qui a été encadrée par la police, s’est déroulée sans incident. Elle a été organisée dans le cadre de la journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée chaque 3 mai.
« La plupart des entreprises de presse ne sont pas en mesure d’assurer (le paiement) des salaires » de leurs employés dont beaucoup sont également privés de « cotisations » pour la retraite, a déclaré Bacary Domingo Mané, un responsable de la CAP, à l’issue de la marche.
« Les autorités disent qu’aucun journaliste n’est en prison au Sénégal mais il n’y a pire prison que la précarité », a indiqué M. Mané.
Plusieurs centaines de personnes, pour l’essentiel des professionnels des médias, ont participé à cette marche, sur environ deux kilomètres, de même que des hommes politiques et des responsables de la société civile.
Pour Amadou Bamba Kassé, de l’Agence de presse sénégalaise (APS), des journalistes n’ayant pas de salaires ou restant plusieurs mois sans rémunération sont « facilement corruptibles ».
« Il faut que l’on revalorise » leur rémunération, « pour leur permettre de vivre avec dignité et de pouvoir exercer leur métier comme ils l’entendent », a déclaré M. Kassé à l’AFP.
A l’issue de la manifestation, les organisateurs ont remis un memorandum aux autorités.
Ils ont notamment appelé à un plan national de financement pour la presse, un meilleur partage des ressources publicitaires et l’adoption du nouveau Code de la presse, un texte en gestation depuis sept ans et visant une amélioration des conditions d’exercice du métier de journaliste.
Plusieurs responsables dont des députés se sont opposés à l’adoption de ce nouveau texte dont une première mouture supprimait les peines privatives de liberté visant les journalistes, une disposition finalement maintenue dans le projet de Code, selon un responsable de la CAP.
Le Sénégal, un pays réputé démocratique avec une presse libre, occupe la 58e place dans le classement mondial de la liberté de presse 2017 établi par l’organisation de défense des médias, Reporters sans frontières (RSF).
« Presse précarisée, démocratie menacée », pouvait-ont lire sur une des banderoles portées par les manifestants répondant à l’appel de la Coordination des associations de presse (CAP), formée par plusieurs organisations nationales.
La marche, qui a été encadrée par la police, s’est déroulée sans incident. Elle a été organisée dans le cadre de la journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée chaque 3 mai.
« La plupart des entreprises de presse ne sont pas en mesure d’assurer (le paiement) des salaires » de leurs employés dont beaucoup sont également privés de « cotisations » pour la retraite, a déclaré Bacary Domingo Mané, un responsable de la CAP, à l’issue de la marche.
« Les autorités disent qu’aucun journaliste n’est en prison au Sénégal mais il n’y a pire prison que la précarité », a indiqué M. Mané.
Plusieurs centaines de personnes, pour l’essentiel des professionnels des médias, ont participé à cette marche, sur environ deux kilomètres, de même que des hommes politiques et des responsables de la société civile.
Pour Amadou Bamba Kassé, de l’Agence de presse sénégalaise (APS), des journalistes n’ayant pas de salaires ou restant plusieurs mois sans rémunération sont « facilement corruptibles ».
« Il faut que l’on revalorise » leur rémunération, « pour leur permettre de vivre avec dignité et de pouvoir exercer leur métier comme ils l’entendent », a déclaré M. Kassé à l’AFP.
A l’issue de la manifestation, les organisateurs ont remis un memorandum aux autorités.
Ils ont notamment appelé à un plan national de financement pour la presse, un meilleur partage des ressources publicitaires et l’adoption du nouveau Code de la presse, un texte en gestation depuis sept ans et visant une amélioration des conditions d’exercice du métier de journaliste.
Plusieurs responsables dont des députés se sont opposés à l’adoption de ce nouveau texte dont une première mouture supprimait les peines privatives de liberté visant les journalistes, une disposition finalement maintenue dans le projet de Code, selon un responsable de la CAP.
Le Sénégal, un pays réputé démocratique avec une presse libre, occupe la 58e place dans le classement mondial de la liberté de presse 2017 établi par l’organisation de défense des médias, Reporters sans frontières (RSF).