Freetown, 30 août 2017 (AFP)
Un responsable du parti au pouvoir en Sierra Leone a rejeté mercredi les allégations du dirigeant d’un parti d’opposition, qui a accusé les autorités d’être responsables de l’incendie qui a détruit la veille le siège de sa formation.
« Ces allégations sont creuses et montées de toutes pièces », a déclaré à l’AFP Robin Falley, un responsable de la communication de l’APC (All People’s Congress), le parti au pouvoir à Freetown.
Mardi matin, un incendie a ravagé le siège de l’Alliance Democratic Party (ADP) dans le quartier des affaires de la capitale sierra-léonaise, causant d’important dégâts au bâtiment mais sans faire de victime.
Le dirigeant de ce parti, Mohamed Kamarimba Mansaray, avait affirmé que deux hommes à moto avait lancé des cocktails molotov sur la façade du bâtiment, une maison de deux étages, et qu’ils avaient agi pour des « motifs politiques.
« Le gouvernement veut réduire l’opposition au silence avant les élections (présidentielle et législatives) du 7 mars 2018 », avait accusé le dirigeant de l’ADP, en estimant les dégâts à quelque 150.000 dollars (125.000 euros).
M. Mansaray « fait face à des dissensions au sein de son propre parti », a répliqué le responsable du parti au pouvoir, Robin Falley, répétant que ces accusations étaient « sans fondement ».
Selon les pompiers, l’enquête pour déterminer la cause de l’incendie était toujours en cours mercredi. Ses conclusions seront remises à la police, a expliqué un commandant des pompiers, Kamanda Bongay.
« Ces allégations sont creuses et montées de toutes pièces », a déclaré à l’AFP Robin Falley, un responsable de la communication de l’APC (All People’s Congress), le parti au pouvoir à Freetown.
Mardi matin, un incendie a ravagé le siège de l’Alliance Democratic Party (ADP) dans le quartier des affaires de la capitale sierra-léonaise, causant d’important dégâts au bâtiment mais sans faire de victime.
Le dirigeant de ce parti, Mohamed Kamarimba Mansaray, avait affirmé que deux hommes à moto avait lancé des cocktails molotov sur la façade du bâtiment, une maison de deux étages, et qu’ils avaient agi pour des « motifs politiques.
« Le gouvernement veut réduire l’opposition au silence avant les élections (présidentielle et législatives) du 7 mars 2018 », avait accusé le dirigeant de l’ADP, en estimant les dégâts à quelque 150.000 dollars (125.000 euros).
M. Mansaray « fait face à des dissensions au sein de son propre parti », a répliqué le responsable du parti au pouvoir, Robin Falley, répétant que ces accusations étaient « sans fondement ».
Selon les pompiers, l’enquête pour déterminer la cause de l’incendie était toujours en cours mercredi. Ses conclusions seront remises à la police, a expliqué un commandant des pompiers, Kamanda Bongay.