Mogadiscio, 12 avr 2017 (AFP)
Huit membres d’équipage d’un bateau indien détourné par des pirates somaliens le 31 mars ont été libérés mercredi matin par les forces de sécurité locales, a annoncé à l’AFP un responsable des gardes-côtes somaliens.
« Les huit otages ont été libérés sans qu’il y ait eu de combats. Les forces de sécurité ont assiégé les pirates, qui ont essayé de fuir, mais trois d’entre eux ont été capturés », a déclaré Abdirashid Mohamed Ahmed, commandant adjoint des gardes-côtes de la région autoproclamée semi-autonome du Galmudug (centre).
« L’opération de secours a été un succès total, les otages sont en sécurité et en bonne santé », a-t-il ajouté, précisant qu’ils étaient détenus sur la côte, près de la ville d’Hobyo.
Lundi, les autorités locales étaient déjà parvenues à reprendre le contrôle du navire, appartenant à un propriétaire indien, et à libérer deux membres d’équipage. Mais les pirates avaient réussi à s’enfuir et rejoindre la côte, emmenant huit autres marins.
Le Al Kausar convoyait des denrées alimentaires (blé, sucre…) de Dubaï vers le port de Bossasso, dans le nord-est de la Somalie, en passant par un port du Yémen, quand il a été attaqué en haute mer par cinq pirates qui avaient demandé une rançon dont le montant n’a pas été précisé.
Plusieurs attaques du genre ont été menées au cours du mois de mars, signe d’une recrudescence des actes de piraterie somalienne, alors que la dernière attaque de pirates réussie datait avant celles-ci de 2012.
La piraterie somalienne, qui avait repris à une échelle industrielle en 2005, a connu son apogée en 2011, et les attaques avaient très sérieusement perturbé la navigation internationale dans cette zone très fréquentée par les navires marchands.
Mais les mesures de lutte antipiraterie, dont le déploiement de forces navales internationales, avaient fini par porter leurs fruits et seulement une poignée de tentatives de s’emparer de navires avaient été enregistrées au large des côtes somaliennes ces dernières années.
Mais les causes de la piraterie, à savoir la pauvreté et le manque de ressources pour les pêcheurs somaliens, n’ont pas disparu. Et les compagnies maritimes ont commencé à baisser un peu la garde.
« Les huit otages ont été libérés sans qu’il y ait eu de combats. Les forces de sécurité ont assiégé les pirates, qui ont essayé de fuir, mais trois d’entre eux ont été capturés », a déclaré Abdirashid Mohamed Ahmed, commandant adjoint des gardes-côtes de la région autoproclamée semi-autonome du Galmudug (centre).
« L’opération de secours a été un succès total, les otages sont en sécurité et en bonne santé », a-t-il ajouté, précisant qu’ils étaient détenus sur la côte, près de la ville d’Hobyo.
Lundi, les autorités locales étaient déjà parvenues à reprendre le contrôle du navire, appartenant à un propriétaire indien, et à libérer deux membres d’équipage. Mais les pirates avaient réussi à s’enfuir et rejoindre la côte, emmenant huit autres marins.
Le Al Kausar convoyait des denrées alimentaires (blé, sucre…) de Dubaï vers le port de Bossasso, dans le nord-est de la Somalie, en passant par un port du Yémen, quand il a été attaqué en haute mer par cinq pirates qui avaient demandé une rançon dont le montant n’a pas été précisé.
Plusieurs attaques du genre ont été menées au cours du mois de mars, signe d’une recrudescence des actes de piraterie somalienne, alors que la dernière attaque de pirates réussie datait avant celles-ci de 2012.
La piraterie somalienne, qui avait repris à une échelle industrielle en 2005, a connu son apogée en 2011, et les attaques avaient très sérieusement perturbé la navigation internationale dans cette zone très fréquentée par les navires marchands.
Mais les mesures de lutte antipiraterie, dont le déploiement de forces navales internationales, avaient fini par porter leurs fruits et seulement une poignée de tentatives de s’emparer de navires avaient été enregistrées au large des côtes somaliennes ces dernières années.
Mais les causes de la piraterie, à savoir la pauvreté et le manque de ressources pour les pêcheurs somaliens, n’ont pas disparu. Et les compagnies maritimes ont commencé à baisser un peu la garde.