Johannesburg, 2 mai 2017 (AFP)
L’écrivain sud-africain Karel Schoeman, considéré comme l’un des plus importants du continent africain, est décédé dans la nuit de lundi à mardi à Bloemfontein (centre) à l’âge de 77 ans après s’être laissé mourir de faim et de soif, ont rapporté les médias locaux.
Afrikaner mais favorable au mouvement antiapartheid, il est l’auteur d’une bibliographie imposante d’une cinquantaine d’essais et de romans récompensés de nombreux prix.
Né en 1939, Karel Schoeman avait reçu en 1999 la plus haute distinction sud-africaine, l’Ordre du Mérite, des mains de l’ancien président Nelson Mandela.
Moins connus que ceux de ses contemporains J.M. Coetzee, Nadine Gordimer ou André Brink, ses romans comme « En étrange pays », « Retour au pays bien-aimé » ou la « Saison des adieux » ont rencontré un grand succès à l’étranger.
Karel Schoeman a été distingué à trois reprises par le Prix Herzog, le plus grand prix littéraire d’Afrique du Sud.
Selon la presse locale, il a mis fin à ses jours dans sa maison de retraite, en se laissant mourir de faim et de soif.
Dans une lettre datée du 27 avril et publiée mardi par son avocat Carl van Rensburg, il a expliqué vouloir « cesser volontairement de manger et de boire et de finir sa vie ».
Karel Schoeman y précise avoir décidé il y a plusieurs années de terminer sa vie « en temps utile » pour ne pas se voir vieillir. La lettre révèle qu’une précédente tentative avait échoué il y a deux ans.
L’écrivain termine son courrier en espérant que son geste contribuera à ce que « la question de l’autonomie (des personnes âgées) soit discutée plus ouvertement qu’actuellement ».
L’ancien archevêque anglican du Cap Desmond Tutu, héros de la lutte anti-apartheid, a récemment pris position en faveur de l’euthanasie, considérée comme un crime dans son pays.
Afrikaner mais favorable au mouvement antiapartheid, il est l’auteur d’une bibliographie imposante d’une cinquantaine d’essais et de romans récompensés de nombreux prix.
Né en 1939, Karel Schoeman avait reçu en 1999 la plus haute distinction sud-africaine, l’Ordre du Mérite, des mains de l’ancien président Nelson Mandela.
Moins connus que ceux de ses contemporains J.M. Coetzee, Nadine Gordimer ou André Brink, ses romans comme « En étrange pays », « Retour au pays bien-aimé » ou la « Saison des adieux » ont rencontré un grand succès à l’étranger.
Karel Schoeman a été distingué à trois reprises par le Prix Herzog, le plus grand prix littéraire d’Afrique du Sud.
Selon la presse locale, il a mis fin à ses jours dans sa maison de retraite, en se laissant mourir de faim et de soif.
Dans une lettre datée du 27 avril et publiée mardi par son avocat Carl van Rensburg, il a expliqué vouloir « cesser volontairement de manger et de boire et de finir sa vie ».
Karel Schoeman y précise avoir décidé il y a plusieurs années de terminer sa vie « en temps utile » pour ne pas se voir vieillir. La lettre révèle qu’une précédente tentative avait échoué il y a deux ans.
L’écrivain termine son courrier en espérant que son geste contribuera à ce que « la question de l’autonomie (des personnes âgées) soit discutée plus ouvertement qu’actuellement ».
L’ancien archevêque anglican du Cap Desmond Tutu, héros de la lutte anti-apartheid, a récemment pris position en faveur de l’euthanasie, considérée comme un crime dans son pays.