N’Djamena, 7 août 2017 (AFP)
Le chef d’un parti d’opposition tchadien, Mahamat Adoum, arrêté samedi à Moundou (sud) en marge d’une visite à l’ancien candidat à la présidentielle Laokein Médard, a été libéré le lendemain, alors qu’un miliant soutenant M. Médard a été arrêté ce lundi.
“Hier matin (dimanche) j’ai vu le procureur de Moundou, qui m’a dit qu’il n’y avait pas de charge retenue contre moi”, a déclaré à l’AFP M. Adoum, chef du Parti national républicain, rentré dimanche soir dans la capitale N’Djamena.
M. Adoum avait été arrêté samedi à Moundou, capitale économique du Tchad, suite à une altercation entre la police et une délégation de chefs de parti de l’opposition venus apporter leur soutien à l’ex candidat à l’élection présidentielle de 2016 et ex-maire de Moundou Laokein Médard.
Celui-ci a été arrêté le 13 juillet, mis en examen le 17 pour “détournement de biens” et “complicité” et est actuellement détenu à la prison de Moundou.
La police a par ailleurs arrêté ce lundi à Moundou le militant Bruno Guelkor, qui imprime depuis une semaine des t-shirts “Collectif soutenons Laokein, Libérez-le”, a appris l’AFP auprès de Me Boniface Mouandilmadji, avocat de M. Médard.
“Les gens qui portent ces t-shirts sont déshabillés par la police”, selon l’avocat, qui parle de l’affaire Médard comme d’une affaire “politique” visant l’opposition tchadienne.
Arrivé en troisième position à la dernière présidentielle d’avril 2016, Laokein Médard a été destitué de sa mairie fin juin pour “malversations financières” par le conseil municipal de Moundou.
“Hier matin (dimanche) j’ai vu le procureur de Moundou, qui m’a dit qu’il n’y avait pas de charge retenue contre moi”, a déclaré à l’AFP M. Adoum, chef du Parti national républicain, rentré dimanche soir dans la capitale N’Djamena.
M. Adoum avait été arrêté samedi à Moundou, capitale économique du Tchad, suite à une altercation entre la police et une délégation de chefs de parti de l’opposition venus apporter leur soutien à l’ex candidat à l’élection présidentielle de 2016 et ex-maire de Moundou Laokein Médard.
Celui-ci a été arrêté le 13 juillet, mis en examen le 17 pour “détournement de biens” et “complicité” et est actuellement détenu à la prison de Moundou.
La police a par ailleurs arrêté ce lundi à Moundou le militant Bruno Guelkor, qui imprime depuis une semaine des t-shirts “Collectif soutenons Laokein, Libérez-le”, a appris l’AFP auprès de Me Boniface Mouandilmadji, avocat de M. Médard.
“Les gens qui portent ces t-shirts sont déshabillés par la police”, selon l’avocat, qui parle de l’affaire Médard comme d’une affaire “politique” visant l’opposition tchadienne.
Arrivé en troisième position à la dernière présidentielle d’avril 2016, Laokein Médard a été destitué de sa mairie fin juin pour “malversations financières” par le conseil municipal de Moundou.