Libreville, 10 août 2017 (AFP)
L’activiste Bruno Guelkor, arrêté en début de semaine à Moundou, dans le sud du Tchad, alors qu’il imprimait des t-shirts en soutien à l’opposant Laokein Médard, lui-même en prison, a été remis en liberté, a appris l’AFP jeudi de source judiciaire.
L’artiste-peintre qui avait été arrêté lundi « a été libéré hier (mercredi), mais son matériel comme ses machines pour l’impression des t-shirts n’a pas été restitué », a indiqué à l’AFP Boniface Mouandilmadji, avocat de l’opposant en prison.
« Toute personne rencontrée à Moundou vêtue d’un t-shirt avec la photo de Monsieur Laokein Kourayo Médard se voit arracher son habit. Cela constitue un acte dégradant et humiliant », avait écrit l’un des leaders de l’opposition Saleh Kebzabo dans un communiqué daté de lundi 7 août.
Arrivé en troisième position à la dernière présidentielle d’avril 2016, ex-maire de Moundou, Laokein Médard a été destitué de sa mairie fin juin pour « malversations financières » par le conseil municipal de Moundou et mis en examen le 17 pour « détournement de biens » et « complicité ».
Son avocat a affirmé jeudi que son client avait été la cible de « tentatives d’empoisonnement » à la prison de Moundou où il est détenu.
Les soutiens de M. Médard affirment que sa détention est une affaire politique visant l’opposition, alors que le gouvernement tchadien insiste sur le caractère judiciaire de l’affaire.
L’artiste-peintre qui avait été arrêté lundi « a été libéré hier (mercredi), mais son matériel comme ses machines pour l’impression des t-shirts n’a pas été restitué », a indiqué à l’AFP Boniface Mouandilmadji, avocat de l’opposant en prison.
« Toute personne rencontrée à Moundou vêtue d’un t-shirt avec la photo de Monsieur Laokein Kourayo Médard se voit arracher son habit. Cela constitue un acte dégradant et humiliant », avait écrit l’un des leaders de l’opposition Saleh Kebzabo dans un communiqué daté de lundi 7 août.
Arrivé en troisième position à la dernière présidentielle d’avril 2016, ex-maire de Moundou, Laokein Médard a été destitué de sa mairie fin juin pour « malversations financières » par le conseil municipal de Moundou et mis en examen le 17 pour « détournement de biens » et « complicité ».
Son avocat a affirmé jeudi que son client avait été la cible de « tentatives d’empoisonnement » à la prison de Moundou où il est détenu.
Les soutiens de M. Médard affirment que sa détention est une affaire politique visant l’opposition, alors que le gouvernement tchadien insiste sur le caractère judiciaire de l’affaire.