Nairobi, 19 juil 2017 (AFP)
La justice kényane a condamné mercredi trois hommes à la prison à vie pour avoir déshabillé et agressé sexuellement une femme qu’ils trouvaient vêtue de manière trop provocante.
Le jugement clôt une affaire qui avait fait descendre un millier de personnes dans les rues de Nairobi en 2014 en vêtements moulants pour dénoncer les agressions contre les femmes après la diffusion d’une vidéo de l’attaque.
« Il est important de respecter la dignité d’une femme », a déclaré le juge Francis Andayi en prononçant la sentence.
L’agression avait eu lieu en septembre 2014 dans une station-service des environs de Nairobi. La victime avait été déshabillée de force et agressée sexuellement, son téléphone et son argent lui avaient été volés par la foule, le tout filmé et diffusé sur les réseaux sociaux.
Cette agression s’était inscrite dans une série visant des femmes et avait déclenché une campagne de protestation sous le mot d’ordre #MyDressMyChoice (je m’habille comme je veux).
Les trois agresseurs, Edward Gitau, Nicholas Mwangi et Meshak Mwangi, ont été théoriquement condamnés à la peine de mort mais celle-ci n’est plus appliquée au Kenya et ils devront passer le reste de leurs jours derrière les barreaux.
Le jugement clôt une affaire qui avait fait descendre un millier de personnes dans les rues de Nairobi en 2014 en vêtements moulants pour dénoncer les agressions contre les femmes après la diffusion d’une vidéo de l’attaque.
« Il est important de respecter la dignité d’une femme », a déclaré le juge Francis Andayi en prononçant la sentence.
L’agression avait eu lieu en septembre 2014 dans une station-service des environs de Nairobi. La victime avait été déshabillée de force et agressée sexuellement, son téléphone et son argent lui avaient été volés par la foule, le tout filmé et diffusé sur les réseaux sociaux.
Cette agression s’était inscrite dans une série visant des femmes et avait déclenché une campagne de protestation sous le mot d’ordre #MyDressMyChoice (je m’habille comme je veux).
Les trois agresseurs, Edward Gitau, Nicholas Mwangi et Meshak Mwangi, ont été théoriquement condamnés à la peine de mort mais celle-ci n’est plus appliquée au Kenya et ils devront passer le reste de leurs jours derrière les barreaux.