Tunis, 3 mai 2017 (AFP)
Le fils d’un médecin tunisien ayant péri dans un attentat en Turquie d’où il tentait de le rapatrier a été condamné mercredi à quatre ans de prison pour avoir un temps rejoint le groupe Etat islamique, a annoncé le Parquet.
Cette tragédie familiale avait provoqué une grande émotion en Tunisie.
A l’automne 2015, Anouar Bayoudh avait rejoint avec sa fiancée l’EI en Irak puis en Syrie, avant de le regretter et d’appeler à l’aide, avait raconté sa mère à l’AFP. Il avait réussi à fuir le groupe extrémiste mais avait été placé en détention en Turquie sur son chemin de retour en Tunisie.
Son père Fathi Bayoudh, chef du service pédiatrique de l’hôpital militaire de Tunis, était parti en Turquie pour tenter de le rapatrier mais il avait péri à Istanbul en juin 2016 dans un triple attentat suicide dans l’aéroport Atatürk, une attaque attribuée à l’EI.
Anouar Bayoudh a été condamné mercredi à quatre ans de prison et sa compagne à deux ans « pour avoir rejoint un groupe terroriste », a indiqué à l’AFP le porte-parole du Parquet, Sofiène Sliti.
Son père avait pris un congé sans solde pour pouvoir faire des allers-retours entre la Tunisie et la Turquie dans le but de le rapatrier.
Le jeune homme avait fait croire à sa famille qu’il allait faire un stage en Suisse alors qu’il allait en fait en Irak puis en Syrie, après « un lavage de cerveau » dans une mosquée de son quartier, avait dit sa tante à l’AFP.
Des milliers de jeunes Tunisiens ont quitté leur pays pour aller rejoindre des organisations extrémistes en Irak, en Syrie et en Libye.
Depuis sa révolution en 2011, la Tunisie a été frappée par plusieurs attentats, dont trois majeurs en 2015 revendiqués par le groupe Etat islamique. Les autorités affirment que la situation sécuritaire est « sous contrôle » aujourd’hui mais appellent toujours à la vigilance.
Cette tragédie familiale avait provoqué une grande émotion en Tunisie.
A l’automne 2015, Anouar Bayoudh avait rejoint avec sa fiancée l’EI en Irak puis en Syrie, avant de le regretter et d’appeler à l’aide, avait raconté sa mère à l’AFP. Il avait réussi à fuir le groupe extrémiste mais avait été placé en détention en Turquie sur son chemin de retour en Tunisie.
Son père Fathi Bayoudh, chef du service pédiatrique de l’hôpital militaire de Tunis, était parti en Turquie pour tenter de le rapatrier mais il avait péri à Istanbul en juin 2016 dans un triple attentat suicide dans l’aéroport Atatürk, une attaque attribuée à l’EI.
Anouar Bayoudh a été condamné mercredi à quatre ans de prison et sa compagne à deux ans « pour avoir rejoint un groupe terroriste », a indiqué à l’AFP le porte-parole du Parquet, Sofiène Sliti.
Son père avait pris un congé sans solde pour pouvoir faire des allers-retours entre la Tunisie et la Turquie dans le but de le rapatrier.
Le jeune homme avait fait croire à sa famille qu’il allait faire un stage en Suisse alors qu’il allait en fait en Irak puis en Syrie, après « un lavage de cerveau » dans une mosquée de son quartier, avait dit sa tante à l’AFP.
Des milliers de jeunes Tunisiens ont quitté leur pays pour aller rejoindre des organisations extrémistes en Irak, en Syrie et en Libye.
Depuis sa révolution en 2011, la Tunisie a été frappée par plusieurs attentats, dont trois majeurs en 2015 revendiqués par le groupe Etat islamique. Les autorités affirment que la situation sécuritaire est « sous contrôle » aujourd’hui mais appellent toujours à la vigilance.