Tunis, 3 oct 2017 (AFP)
Le procès de l’attentat de Sousse en Tunisie, dans lequel 38 touristes étrangers ont été tués, a été reporté au 9 janvier 2018, a indiqué mardi à l’AFP le porte-parole du parquet.
Toutes les demandes de libération conditionnelle ont été rejetées, a ajouté Sofiène Sliti, également porte-parole du pôle antiterroriste.
Au total, 26 personnes de nationalité tunisienne sont poursuivies dans cette affaire, 20 pour “crimes terroristes”, “homicide” et “complot contre la sûreté de l’Etat”, et six, des membres des forces de sécurité, pour “non assistance à personne en danger”.
Parmi elles, 13 en état d’arrestation se sont présentées devant le juge, alors que trois ont comparu libres, dont une femme.
Ce procès, ouvert le 26 mai, a repris mardi avant d’être une nouvelle fois ajourné. La prochaine séance aura lieu le 9 janvier, selon M. Sliti.
Les avocats commis d’office pour défendre les victimes ont indiqué manquer d’informations pour monter leurs dossiers. “Nous avons des difficultés à contacter les blessés ou leurs proches pour avoir les papiers nécessaires pour le dossier civil”, a expliqué au juge l’un des avocats, Raja Khmiri.
La défense des accusés a demandé également le report du procès pour pouvoir “compléter leurs dossiers”.
Un des avocats a protesté contre des actes de torture en prison. “Mon client a été agressé et torturé en prison. Son état de santé s’est dégradé l’empêchant de se présenter aujourd’hui”, a déploré devant le juge, l’avocat Abdelnasseur Mehri.
Un responsable de l’ambassade de Grande-Bretagne, pays ayant payé le plus lourd tribut dans cette attaque avec 30 morts, était présent dans une salle quasiment vide.
Le 26 juin 2015 à Port el-Kantaoui, près de Sousse (est), un étudiant tunisien armé d’une kalachnikov a abattu une dizaine de personnes sur la plage avant de pénétrer dans le complexe d’un hôtel où il a continué à faire feu. L’attaque a été revendiquée par le groupe jihadiste Etat islamique (EI).
Toutes les demandes de libération conditionnelle ont été rejetées, a ajouté Sofiène Sliti, également porte-parole du pôle antiterroriste.
Au total, 26 personnes de nationalité tunisienne sont poursuivies dans cette affaire, 20 pour “crimes terroristes”, “homicide” et “complot contre la sûreté de l’Etat”, et six, des membres des forces de sécurité, pour “non assistance à personne en danger”.
Parmi elles, 13 en état d’arrestation se sont présentées devant le juge, alors que trois ont comparu libres, dont une femme.
Ce procès, ouvert le 26 mai, a repris mardi avant d’être une nouvelle fois ajourné. La prochaine séance aura lieu le 9 janvier, selon M. Sliti.
Les avocats commis d’office pour défendre les victimes ont indiqué manquer d’informations pour monter leurs dossiers. “Nous avons des difficultés à contacter les blessés ou leurs proches pour avoir les papiers nécessaires pour le dossier civil”, a expliqué au juge l’un des avocats, Raja Khmiri.
La défense des accusés a demandé également le report du procès pour pouvoir “compléter leurs dossiers”.
Un des avocats a protesté contre des actes de torture en prison. “Mon client a été agressé et torturé en prison. Son état de santé s’est dégradé l’empêchant de se présenter aujourd’hui”, a déploré devant le juge, l’avocat Abdelnasseur Mehri.
Un responsable de l’ambassade de Grande-Bretagne, pays ayant payé le plus lourd tribut dans cette attaque avec 30 morts, était présent dans une salle quasiment vide.
Le 26 juin 2015 à Port el-Kantaoui, près de Sousse (est), un étudiant tunisien armé d’une kalachnikov a abattu une dizaine de personnes sur la plage avant de pénétrer dans le complexe d’un hôtel où il a continué à faire feu. L’attaque a été revendiquée par le groupe jihadiste Etat islamique (EI).