Dar es Salaam, 4 mai 2017 (AFP)
Un baron de la drogue tanzanien, accusé par la justice américaine d’être à la tête d’un réseau mondial de trafic de cocaïne et d’héroïne, a été extradé vers les Etats-Unis, a annoncé mercredi l’ambassade américaine à Dar es Salaam.
De nationalité tanzanienne, Ali Khatid Haji Hassan, surnommé « Shkuba », a été qualifié en 2016 par les États-Unis d' »important baron de la drogue à l’échelle internationale ».
Extradés lundi, « Shkuba » et deux de ses associés sont arrivés aux États-Unis le lendemain pour répondre des charges portées contre eux devant un tribunal de Houston, au Texas, a indiqué l’ambassade des États-Unis en Tanzanie, dans un communiqué publié sur son site internet.
Cette extradition « est le résultat fructueux de notre collaboration de longue date avec nos collègues tanzaniens dans les domaines de la sécurité, de l’application de la loi et de la justice », a déclaré Virginia Blaser, chargée d’affaires de l’ambassade américaine.
« Cette affaire est une preuve que nous pouvons améliorer la sécurité régionale et internationale quand nous travaillons ensemble », a-t-elle ajouté.
L’extradition de « Shkuba » et ses associés avait été décidée le mois dernier par un tribunal de Dar es Salaam.
En apprenant mardi la nouvelle de l’extradition, les avocats des trois hommes ont dénoncé une violation des droits de leurs clients, en expliquant que la justice ne s’était pas encore prononcée sur l’appel qu’ils avaient interjeté.
Washington soupçonne « Shkuba », 44 ans, du commerce illégal de « plusieurs tonnes de cocaïne et d’héroïne vers l’Afrique, l’Europe, l’Asie et l’Amérique du Nord via son organisation de trafic de drogue basée en Afrique de l’Est », selon un communiqué du Trésor américain publié en 2016.
Il avait été arrêté en Tanzanie en 2014 à la suite d’une saisie, deux ans auparavant, de 210 kg d’héroïne.
Selon le Trésor américain, il obtenait de grandes quantités d’héroïne au Pakistan et en Iran, et de cocaïne en Amérique du Sud. A partir d’au moins 2006, M. Hassan a ordonné à des membres de son organisation d’envoyer des cargaisons de drogue vers la Chine, l’Europe, l’Amérique du Nord ainsi que l’Afrique.
De nationalité tanzanienne, Ali Khatid Haji Hassan, surnommé « Shkuba », a été qualifié en 2016 par les États-Unis d' »important baron de la drogue à l’échelle internationale ».
Extradés lundi, « Shkuba » et deux de ses associés sont arrivés aux États-Unis le lendemain pour répondre des charges portées contre eux devant un tribunal de Houston, au Texas, a indiqué l’ambassade des États-Unis en Tanzanie, dans un communiqué publié sur son site internet.
Cette extradition « est le résultat fructueux de notre collaboration de longue date avec nos collègues tanzaniens dans les domaines de la sécurité, de l’application de la loi et de la justice », a déclaré Virginia Blaser, chargée d’affaires de l’ambassade américaine.
« Cette affaire est une preuve que nous pouvons améliorer la sécurité régionale et internationale quand nous travaillons ensemble », a-t-elle ajouté.
L’extradition de « Shkuba » et ses associés avait été décidée le mois dernier par un tribunal de Dar es Salaam.
En apprenant mardi la nouvelle de l’extradition, les avocats des trois hommes ont dénoncé une violation des droits de leurs clients, en expliquant que la justice ne s’était pas encore prononcée sur l’appel qu’ils avaient interjeté.
Washington soupçonne « Shkuba », 44 ans, du commerce illégal de « plusieurs tonnes de cocaïne et d’héroïne vers l’Afrique, l’Europe, l’Asie et l’Amérique du Nord via son organisation de trafic de drogue basée en Afrique de l’Est », selon un communiqué du Trésor américain publié en 2016.
Il avait été arrêté en Tanzanie en 2014 à la suite d’une saisie, deux ans auparavant, de 210 kg d’héroïne.
Selon le Trésor américain, il obtenait de grandes quantités d’héroïne au Pakistan et en Iran, et de cocaïne en Amérique du Sud. A partir d’au moins 2006, M. Hassan a ordonné à des membres de son organisation d’envoyer des cargaisons de drogue vers la Chine, l’Europe, l’Amérique du Nord ainsi que l’Afrique.