Grenoble, 6 mai 2017 (AFP)
Un collectionneur d’armes a été mis en examen samedi en Haute-Savoie pour infractions multiples à la législation sur les armes et placé sous contrôle judiciaire, a-t-on appris de source judiciaire.
Ce passionné, un résident irlando-sud-africain d’une cinquantaine d’années, avait été interpellé jeudi et placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête mené par les douaniers et les gendarmes sur commission rogatoire.
Samedi, il a été libéré sous contrôle judiciaire et devra verser une caution de 100.000 euros.
Sa compagne hollandaise et deux autres hommes, un Français et un Suisse, armurier de profession, selon une source proche du dossier, avaient aussi été arrêtés. Parmi eux, deux ont été présentés à un juge d’instruction et laissés libres sous contrôle judiciaire; un 3e a été libéré sans être déféré, détaille la source judiciaire.
L’enquête avait débuté en 2016 après l’interception d’un colis destiné au collectionneur, contenant un pistolet mitrailleur commandé sur internet, selon la source proche du dossier.
Au principal mis en cause, détenteur de plusieurs dizaines d’armes et habitant du village de Lathuile, est reprochée « la détention d’armes, d’éléments d’armes et de munitions, cession et importation illégales », a indiqué à l’AFP le parquet d’Annecy.
« Être collectionneur n’est pas reprochable en soi mais est constitutif d’une infraction le fait d’avoir des armes interdites », en l’occurrence de catégorie A dites « armes de guerre », a précisé la procureur de la République Véronique Denizot.
« La politique pénale est forte en matière de lutte contre la prolifération et le trafic d’armes. On ne peut pas laisser des collectionneurs, passionnés, ou des professionnels des armes participer d’une manière ou d’une autre à la prolifération d’armes de guerre sur le territoire », a-t-elle ajouté.
L’annonce de ces gardes à vue a créé quelques remous dans les milieux enquêteurs car Lathuile est un village mitoyen de celui de Chevaline, théâtre en 2012 d’un quadruple meurtre resté irrésolu, commis avec une arme atypique : un pistolet Luger, prisé des collectionneurs.
Après avoir exploré de nombreuses hypothèses, la piste locale reste privilégiée par les enquêteurs.
« On a bien sûr un regard attentif mais ce dossier n’apporte rien de nouveau dans celui de Chevaline et c’est une procédure complètement distincte », a insisté Mme Denizot.
Ce passionné, un résident irlando-sud-africain d’une cinquantaine d’années, avait été interpellé jeudi et placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête mené par les douaniers et les gendarmes sur commission rogatoire.
Samedi, il a été libéré sous contrôle judiciaire et devra verser une caution de 100.000 euros.
Sa compagne hollandaise et deux autres hommes, un Français et un Suisse, armurier de profession, selon une source proche du dossier, avaient aussi été arrêtés. Parmi eux, deux ont été présentés à un juge d’instruction et laissés libres sous contrôle judiciaire; un 3e a été libéré sans être déféré, détaille la source judiciaire.
L’enquête avait débuté en 2016 après l’interception d’un colis destiné au collectionneur, contenant un pistolet mitrailleur commandé sur internet, selon la source proche du dossier.
Au principal mis en cause, détenteur de plusieurs dizaines d’armes et habitant du village de Lathuile, est reprochée « la détention d’armes, d’éléments d’armes et de munitions, cession et importation illégales », a indiqué à l’AFP le parquet d’Annecy.
« Être collectionneur n’est pas reprochable en soi mais est constitutif d’une infraction le fait d’avoir des armes interdites », en l’occurrence de catégorie A dites « armes de guerre », a précisé la procureur de la République Véronique Denizot.
« La politique pénale est forte en matière de lutte contre la prolifération et le trafic d’armes. On ne peut pas laisser des collectionneurs, passionnés, ou des professionnels des armes participer d’une manière ou d’une autre à la prolifération d’armes de guerre sur le territoire », a-t-elle ajouté.
L’annonce de ces gardes à vue a créé quelques remous dans les milieux enquêteurs car Lathuile est un village mitoyen de celui de Chevaline, théâtre en 2012 d’un quadruple meurtre resté irrésolu, commis avec une arme atypique : un pistolet Luger, prisé des collectionneurs.
Après avoir exploré de nombreuses hypothèses, la piste locale reste privilégiée par les enquêteurs.
« On a bien sûr un regard attentif mais ce dossier n’apporte rien de nouveau dans celui de Chevaline et c’est une procédure complètement distincte », a insisté Mme Denizot.