La Haye, 2 nov 2017 (AFP)
Un proche de l’ex-dictateur marxiste éthiopien Mengistu Hailé Mariam, s’est excusé jeudi devant un tribunal de La Haye “pour toutes les victimes” de son régime de “terreur rouge” dans les années 1970, mais a nié avoir participé aux crimes commis à cette époque.
“Je voudrais m’excuser à genoux pour toutes ces victimes et, à travers elles, pour tout le peuple éthiopien”, a déclaré Eshetu Elemu devant la Cour qui le juge pour des crimes commis dans le nord-ouest de l’Ethiopie où il était en poste du temps du règne de Mengistu.
“Mais je ne reconnais pas le rôle qui m’a été attribué personellement” dans ces crimes, a-t-il dit après le témoignage de victimes qui ont évoqué les tortures, les meurtres et les corps des suppliciés jetés dans des fosses communes.
L’une de ces victimes, Worku Damena Yifru, prisonnier de 16 ans à l’époque, a raconté comment Alemu avait regardé ses hommes étrangler 80 prisonniers dont les corps ont ensuite été jetés dans une fosse commune, le 15 août 1978 dans la cour de la prison de la ville de Debre Markos, dans la province du Gojjam (nord-ouest).
Ancien homme de main de Mengistu, Eshetu Alemu possède la double nationalité éthiopienne et néerlandaise et réside aux Pays-Bas depuis de nombreuses années.
Il est accusé d’une série de crimes, “incluant l’incarcération, la torture et le meurtre d’opposants sous le régime révolutionnaire éthiopien des années 1970”, selon le procureur du tribunal.
Un total de 321 victimes d’Alemu ont été identifiées. Il est aussi accusé “de l’incarcération et du traitement inhumain de 240 personnes” condamnées à des peines de prison sans avoir été jugées.
“Je voudrais m’excuser à genoux pour toutes ces victimes et, à travers elles, pour tout le peuple éthiopien”, a déclaré Eshetu Elemu devant la Cour qui le juge pour des crimes commis dans le nord-ouest de l’Ethiopie où il était en poste du temps du règne de Mengistu.
“Mais je ne reconnais pas le rôle qui m’a été attribué personellement” dans ces crimes, a-t-il dit après le témoignage de victimes qui ont évoqué les tortures, les meurtres et les corps des suppliciés jetés dans des fosses communes.
L’une de ces victimes, Worku Damena Yifru, prisonnier de 16 ans à l’époque, a raconté comment Alemu avait regardé ses hommes étrangler 80 prisonniers dont les corps ont ensuite été jetés dans une fosse commune, le 15 août 1978 dans la cour de la prison de la ville de Debre Markos, dans la province du Gojjam (nord-ouest).
Ancien homme de main de Mengistu, Eshetu Alemu possède la double nationalité éthiopienne et néerlandaise et réside aux Pays-Bas depuis de nombreuses années.
Il est accusé d’une série de crimes, “incluant l’incarcération, la torture et le meurtre d’opposants sous le régime révolutionnaire éthiopien des années 1970”, selon le procureur du tribunal.
Un total de 321 victimes d’Alemu ont été identifiées. Il est aussi accusé “de l’incarcération et du traitement inhumain de 240 personnes” condamnées à des peines de prison sans avoir été jugées.