Lusaka, 14 août 2017 (AFP)
Les médias internationaux se sont vu interdire de couvrir le procès du chef de l’opposition, Hakainde Hichilema, jugé à partir de lundi pour trahison, une affaire qui a fait surgir des tensions dans ce pays habituellement calme.
La Haute Cour de Lusaka a délivré la semaine dernière des accréditations aux journalistes des médias étrangers, avant de finalement les retirer.
« Malheureusement, vos demandes d’accréditation sont à présent rejetées », a déclaré à l’AFP un employé du tribunal, Neto Zulu.
Le procès de M. Hichilema doit débuter ce lundi à Lusaka où un important dispositif policier a été déployé pour l’occasion.
La Zambie connaît une escalade des tensions politiques depuis la réélection en août 2016 du président Edgar Lungu, qui l’a emporté d’une courte tête (100.000 voix) devant Hakainde Hichilema.
Ce dernier, qui refuse de reconnaître les résultats, a été interpellé en avril pour avoir tenté d’entraver le passage du convoi présidentiel.
Il est incarcéré depuis dans une prison de haute sécurité et poursuivi pour trahison, crime passible de la peine de mort.
Les charges pourraient néanmoins être abandonnées lundi par le tribunal de Lusaka, a avancé à l’AFP un avocat de son parti qui a requis l’anonymat.
Mi-juillet, le président Lungu avait déclaré l’état d’urgence pour trois mois dans le pays après une série d’incendies criminels attribués, par le pouvoir, à l’opposition.
Cette vague de tensions politiques inquiète la société civile zambienne qui dénonce les dérives autoritaires du chef de l’Etat.
La Haute Cour de Lusaka a délivré la semaine dernière des accréditations aux journalistes des médias étrangers, avant de finalement les retirer.
« Malheureusement, vos demandes d’accréditation sont à présent rejetées », a déclaré à l’AFP un employé du tribunal, Neto Zulu.
Le procès de M. Hichilema doit débuter ce lundi à Lusaka où un important dispositif policier a été déployé pour l’occasion.
La Zambie connaît une escalade des tensions politiques depuis la réélection en août 2016 du président Edgar Lungu, qui l’a emporté d’une courte tête (100.000 voix) devant Hakainde Hichilema.
Ce dernier, qui refuse de reconnaître les résultats, a été interpellé en avril pour avoir tenté d’entraver le passage du convoi présidentiel.
Il est incarcéré depuis dans une prison de haute sécurité et poursuivi pour trahison, crime passible de la peine de mort.
Les charges pourraient néanmoins être abandonnées lundi par le tribunal de Lusaka, a avancé à l’AFP un avocat de son parti qui a requis l’anonymat.
Mi-juillet, le président Lungu avait déclaré l’état d’urgence pour trois mois dans le pays après une série d’incendies criminels attribués, par le pouvoir, à l’opposition.
Cette vague de tensions politiques inquiète la société civile zambienne qui dénonce les dérives autoritaires du chef de l’Etat.