Harare, 12 juil 2017 (AFP)
La police zimbabwéenne a violemment dispersé mercredi à Harare une manifestation de membres de l’opposition qui dénonçaient des « irrégularités » dans la procédure d’enregistrement sur les listes électorales en vue des élections générales de 2018.
Rassemblés à l’appel du Mouvement pour un changement démocratique (MDC, opposition), des dizaines de jeunes militants avaient prévu de défiler dans les rues de la capitale pour dénoncer la nomination de responsables des centres d’enregistrements à leurs yeux inféodés au président Robert Mugabe.
Les forces de l’ordre les en ont empêchés à grand renfort de coups de matraque, de jets de gaz lacrymogènes et de canons à eau, a constaté un journaliste de l’AFP.
« Le MDC condamne les excès de la police avec lesquels les hommes lourdement armés ont écrasé notre défilé pacifique à Harare et s’en sont pris aux journalistes », a déploré le secrétaire général des jeunes du MDC, Lovemore Chinoputsa.
Robert Mugabe dirige le Zimbabwe d’une main de main de fer depuis son indépendance en 1980.
Sa police réprime brutalement toute manifestation, spécialement depuis le mouvement de contestation animé par la société civile qui a agité plusieurs villes du pays il y a un an.
Malgré ses 93 ans, M. Mugabe a déjà annoncé qu’il briguerait un nouveau mandat au scrutin de l’an prochain.
Rassemblés à l’appel du Mouvement pour un changement démocratique (MDC, opposition), des dizaines de jeunes militants avaient prévu de défiler dans les rues de la capitale pour dénoncer la nomination de responsables des centres d’enregistrements à leurs yeux inféodés au président Robert Mugabe.
Les forces de l’ordre les en ont empêchés à grand renfort de coups de matraque, de jets de gaz lacrymogènes et de canons à eau, a constaté un journaliste de l’AFP.
« Le MDC condamne les excès de la police avec lesquels les hommes lourdement armés ont écrasé notre défilé pacifique à Harare et s’en sont pris aux journalistes », a déploré le secrétaire général des jeunes du MDC, Lovemore Chinoputsa.
Robert Mugabe dirige le Zimbabwe d’une main de main de fer depuis son indépendance en 1980.
Sa police réprime brutalement toute manifestation, spécialement depuis le mouvement de contestation animé par la société civile qui a agité plusieurs villes du pays il y a un an.
Malgré ses 93 ans, M. Mugabe a déjà annoncé qu’il briguerait un nouveau mandat au scrutin de l’an prochain.