Harare, 15 juil 2017 (AFP)
Le président zimbabwéen Robert Mugabe est rentré dans son pays samedi après une visite médicale à Singapour, a annoncé la radio-télévision nationale, mettant un terme aux spéculations sur le lieu où se trouvait le dirigeant âgé de 93 ans.
La Zimbabwe Broadcasting Corporation (ZBC) a rapporté que M. Mugabe, qui avait quitté son pays le 8 juillet, « avait été opéré des yeux dans le pays asiatique il y a quelques années » et y était retourné « pour un contrôle de routine ».
Le parti de Robert Mugabe (Zanu-PF) avait été contraint vendredi de repousser un meeting, ce qui avait relancé les spéculations sur l’endroit où se trouvait le président. Le 9 juillet, la presse zimbabwéenne avait annoncé son voyage à Singapour en précisant qu’il devait rentrer au pays quelques jours plus tard, en milieu de semaine. Mais aucune information n’avait filtré depuis.
Ce voyage est le troisième effectué cette année par Robert Mugabe à Singapour pour des raisons médicales.
La ZBC a annoncé par la suite que la première dame du Zimbabwe, Grace Mugabe, avait été légèrement blessée lors d’un accident de la circulation qui a affecté le convoi présidentiel à l’aéroport de Harare.
Grace Mugabe a été victime de cet accident peu après son arrivée à l’aéroport avec son époux au moment où ils se préparaient à se diriger vers leur résidence officielle. « Elle souffre de bleus à la cheville droite », a ajouté la ZBC. Elle ne souffre d’aucune blessure grave et a pu sortir de l’hôpital peu après l’accident. La manière dont elle a été blessée n’a pas été précisé.
Robert Mugabe, qui règne sans partage sur le Zimbabwe depuis 1980 a confié depuis longtemps sa propre santé à des médecins étrangers et va régulièrement se faire soigner à Singapour ou à Dubaï.
Le système de santé du Zimbabwe n’a cessé de se dégrader ces dernières années, conséquence d’une fuite des cerveaux et de la crise financière qui détruit peu à peu les services publics du pays.
La santé du président zimbabwéen fait l’objet de rumeurs récurrentes au Zimbabwe. Deux journalistes avaient même été arrêtés quelques heures en mars pour avoir parlé de la « mauvaise forme » du président.
En 2015, plusieurs chutes en public ont fait planer le doute sur ses capacités. La même année, il a lu devant le Parlement un discours parfaitement identique à celui qu’il avait prononcé un mois plus tôt, manifestement sans s’en apercevoir.
En 2016, le gouvernement avait été obligé de démentir sa mort au cours de ses vacances annuelles passées en Asie.
Malgré ces rumeurs, M. Mugabe ne pense pas du tout à la retraite. Candidat à sa propre succession pour les élections de 2018, il s’est toujours gardé de désigner un successeur et assure qu’il compte régner jusqu’à ses 100 ans.
La Zanu-PF est profondément divisée au sujet du successeur de Mugabe: le vice-président Emmerson Mnangagwa fait partie des favoris, tout comme l’épouse du président.
La Zimbabwe Broadcasting Corporation (ZBC) a rapporté que M. Mugabe, qui avait quitté son pays le 8 juillet, « avait été opéré des yeux dans le pays asiatique il y a quelques années » et y était retourné « pour un contrôle de routine ».
Le parti de Robert Mugabe (Zanu-PF) avait été contraint vendredi de repousser un meeting, ce qui avait relancé les spéculations sur l’endroit où se trouvait le président. Le 9 juillet, la presse zimbabwéenne avait annoncé son voyage à Singapour en précisant qu’il devait rentrer au pays quelques jours plus tard, en milieu de semaine. Mais aucune information n’avait filtré depuis.
Ce voyage est le troisième effectué cette année par Robert Mugabe à Singapour pour des raisons médicales.
La ZBC a annoncé par la suite que la première dame du Zimbabwe, Grace Mugabe, avait été légèrement blessée lors d’un accident de la circulation qui a affecté le convoi présidentiel à l’aéroport de Harare.
Grace Mugabe a été victime de cet accident peu après son arrivée à l’aéroport avec son époux au moment où ils se préparaient à se diriger vers leur résidence officielle. « Elle souffre de bleus à la cheville droite », a ajouté la ZBC. Elle ne souffre d’aucune blessure grave et a pu sortir de l’hôpital peu après l’accident. La manière dont elle a été blessée n’a pas été précisé.
Robert Mugabe, qui règne sans partage sur le Zimbabwe depuis 1980 a confié depuis longtemps sa propre santé à des médecins étrangers et va régulièrement se faire soigner à Singapour ou à Dubaï.
Le système de santé du Zimbabwe n’a cessé de se dégrader ces dernières années, conséquence d’une fuite des cerveaux et de la crise financière qui détruit peu à peu les services publics du pays.
La santé du président zimbabwéen fait l’objet de rumeurs récurrentes au Zimbabwe. Deux journalistes avaient même été arrêtés quelques heures en mars pour avoir parlé de la « mauvaise forme » du président.
En 2015, plusieurs chutes en public ont fait planer le doute sur ses capacités. La même année, il a lu devant le Parlement un discours parfaitement identique à celui qu’il avait prononcé un mois plus tôt, manifestement sans s’en apercevoir.
En 2016, le gouvernement avait été obligé de démentir sa mort au cours de ses vacances annuelles passées en Asie.
Malgré ces rumeurs, M. Mugabe ne pense pas du tout à la retraite. Candidat à sa propre succession pour les élections de 2018, il s’est toujours gardé de désigner un successeur et assure qu’il compte régner jusqu’à ses 100 ans.
La Zanu-PF est profondément divisée au sujet du successeur de Mugabe: le vice-président Emmerson Mnangagwa fait partie des favoris, tout comme l’épouse du président.